TOUR DU LOIRET 2012
L’équipe Team Pro Immo était sur 3 fronts ce WE, et je faisais parti du 3ème front qui se déplaçait sur le Tour du Loiret : 3 jours de course : 162 km vendredi + 164 km samedi + 92 km + 78 km dimanche. Et heureusement les GPM ne dépassait pas 500 m et le plus drôle ce fut le GPM en haut d’un pont. Par contre le vent était de la partie et je me suis fait avoir comme un bleu le samedi, sautant de la 2ème bordure pour me retrouver dans la 3ème avec les coureurs déprimés dont la moitié bâchèrent à mi parcours…
Etape 1 : vent de dos, nous faisons 25 km dans la 1ere demi heure, la course est franchement facile, mise à part quelques grosses relancent qui dure 500 m après chaque village ou passage scabreux. Quelques cassures se produisent au km 40, je suis dans la 1ere cassure, mais ce n’est qu’une escarmouche. Après que Nico réalise son petit hold hup du 1er point chaud, je met le nez à la fenètre et parviens à choper une petite échappée qui prendra 100 m avant de se faire revoir au bout d’un km, mais qui permet juste après une belle sortie de Bastien qui prendra la bonne échappée et qui ira chercher la 5ème place. Nico l’imitera plus tard en prenant le contre et en revenant sur l’échappée pour terminer son hold up du maillot de point chaud.
Je termine l’étape dans un petit groupe à 8′, pas trop cramé, une fois que la course était en passe d’être plié j’ai levé le pied et je parviendrai pendant ces 160 km à faire quand même 48 minutes de ZERO watt. Etonnant non ! J’ai rarement fait autant de roue libre sur une course. (Vent de dos, optimisation des efforts pour se replacer…)
Etape 2 : Ca commence par un sprint intermédiaire km 6, ou je me fait expédier en fond de paquet. Je me décide à remonter… mais là j’ai fait une grosse gaffe, je n’ai pas réagi assez vite et je me retouve très mal placé lorsque démarre la bordure lancée par le CR4C… bref, je me retrouve à la rue dans un groupe qui rendra les armes au km 20. Au km 50 notre groupe est pointé à 10′, mdr, ca me gonfle, je visse en coup après le GPM de 300 m vent de travers, on se retrouve à 5 (1 anglais et 3 slovènes).. je parviens à leur expliquer qu’on va se relayer en mode CLM équipe et non en double file… et nous voilà parti pour 110 km de Rally. Personne ne sautera son relais et on va limiter la casse pour ne se prendre que 22 minutes alors qu’on était parti pour ce prendre 3/4 d’heure.
Bref, étape à oublié car j’aurai du être avec Nico et Bastien pour les aider dans les cassures, même si les jambes était très bonnes pour un cyclo amateur comme moi qui se présente sur une course élite avec 5 jours dans les jambes et seulement 1 seule depuis le 2 avril, de quoi faire rire les copains et décrocher la mâchoire des élites mort de rire.
Etape 3 : vent de coté, 92 km 2 heures. Course rapide, arrivée au sprint, GPM de 50 m, du burdin comme dit François. Mais j’ai quand même couiner une fois lorsque l’équipe BigMat met un coup de vice pour revenir vent de travers sur l’échappée. Je savais que les copains étaient derrière, pas question de leur faire une cassure.
Pour le sprint, impossible de remonter bastien qui se débrouillera seul pour allez faire 16ème. Ca frotte, ca roule à 50 et le dernier km est assez dangereux avec des trottoirs et plot sur les coté, bref, j’ai laissé filer le derniers kilo quand j’ai vu que je ne pourrais pas remonter Bastien. Loic y laissera un rayon dans un dérailleur et frôle la gamelle…
Ce qui fut sympa, c’est que nous avons pu avec Bastien et Loic protéger et remonter notre leader Nico qui avait une place à défendre. Ce qui est essentiel à ce niveau là car on ne peut pas remonter seul dans le vent. Toutes les équipes remontent leur leaders, c’est une guerre permanente très intéressante d’un point de vue tactique et technique, j’ai bien aimé.
Le coup de chance : au bout de 10 km je remarque que mes vitesses sautent un peu, et j’ai même la vague impression que ma chaine à un problème, alors je vais faire 80 bornes en évitant les relances en danseuse, car si la chaîne explose je suis certain de faire un vol plané mémorable. Et effectivement, l’apm je regarde en détail et je découvre qu’un maillon était en train de cedez… ouf, j’ai eu chaud et les copains aussi, car si en les remontant la chaine casse ils se fougent derrière moi et toute l’équipe rentre à la maison. Une chaîne changée fin mars qui rend les armes aussi vite ce n’est pas normal. Un des maillons avait explosé, ce qui est rare, en général c’est un maillon qui sort de sa goupille. Bref, je m’en sort sans mal.
Etape 4 : Un critos de 78 km à 44 de moyenne, arrivée sprint pour la 8ème place à 15″ de François (velopuissance) qui s’impose et ouvre son compteur de l’année. Je ne fait pas le sprint, enfin je me contente de suivre à bloc pour ne pas prendre une cassure dans le final. Je n’étais pas capable d’aller frotter en restant lucide. Là encore, le travail était de protéger nico en cas de pépin.
Merci à Alain, Yves et JB qui nous on encadré tous le WE. Ils étaient parfait, vraiment super de faire des courses avec un staff technique comme ça. Table, chaise, collation, et sacs nous attendaient à l’arrivée pour nous changer, nous réhydrater et manger une petite collation. Et puis le soir massage de notre champion de saut à la perche.
Débrief perso : physiquement, très bien, très bonne récupération. Niveau un peu juste et un peu à court de repères sur ces courses et ces distances. Toute proportion gardée car ma préparation est soft en course je suis satisfait. Entre les stages à préparer, les samedi à la maison avec le petit Simon, un calendrier vierge en 1ere caté en Auvergne, je m’en sort bien et ce WE va booster ma condition physique qui plafonne en l’absence de course.
Coup de gueule – Courir en 2 : Impossible avec un Comité Régionale Cycliste Auvergne qui à décidé que les gars de Cournon ne pourrait par courir en 2ème caté en cas de calendrier vierge. Après tout ils ont voulus faire une grosse équipe ils n’ont plus qu’a se débrouiller... ai je entendu… Cela sent la mauvaise foie à plein nez, mais j’ai l’habitude. S’ils ont des arguments valable je les attends de pied ferme pour en faire le démontage. Dans notre comité, il n’y a aucune cohérence, des élus tirant un peu la couverture pour défendre des petits intérêts de club et la gloriole d’un Tour d’Auvergne prestige au détriment des salariés de terrain qui encadrent dans le pôle, sur l’équipe régionale etc… Moi le révolutionnaire j’en profite pour glisser un coup de gueule après cette politique régionale qui donne la priorité à l’organisation de Tour d’Auvergne en pure perte pour le prestige et la gloriole ridicule. Comment peut ont croire que le Tour d’Auvergne news look au budget sur dimensionné va apporter quoi que soit au cyclisme et à la région. Un Tour d’Auvergne sans prétention de luxe ni prestige, en restant de niveau élite pour ne pas vider les caisses d’un comité serait bien plus sage. Mais au lieu de cela ont licencie des éducateurs et on continue dans la gabegie dépensière et inutile.
Bons souvenirs ce tour du Loiret avec Velo2max, Même pas mal 😉
Oui, je me suis bien amusé, j’ai toujours dans les cartons un petit article humoristique velopuissance VS Velo2max sur ces péripéties, pour le moment j’ai pas encore trouvé la bonne inspiration… mais ca va venir