Cyclisme : Championnat Puy de Dome 2010

Victoire de Benjamin Olivier qui termine en solitaire. Il a provoqué l’échappée à mi course avec
Frédéric Vincent et Nicolas Chadefaux, puis il part seul à 20 km de l’arrivée pour terminer en solo. Derrière Nicolas conserve sa 2ème place et c’est WIWI (William Juban) qui vient sauter dans
les derniers mètre Frédéric Vincent qui se retrouve au pied de podium, mais avec beaucoup de mérite.

Aujourd’hui, il fallait des coureurs blindés anti pluie pour jouer la gagne, et ceux qui étaient devant on fait un très beau numéro et ont largement mérité leur réussite, même s’ils avaient des
équipes solides pour les protéger, il fallait être robuste pour s’extraire comme ça à la pédale dans la cote sous la flotte à mi course.

 

Et pour moi…. ou la la, sale journée sous la flotte. Si je me sentais bien à l’échauffement au sec et
en début de course, j’ai perdu mes moyens assez rapidement dès que la pluie à fait son entrée sur la scène, j’avais les jambes dures comme du bois.

Je pensais qu’une échappée importante de 6 à 8 coureurs pouvaient se dégager rapidement et prendre le large, j’avais
beaucoup misé la dessus, mais il n’en fut rien et nous nous sommes dépouillés pendant 40 km avec un marquage très fort entre les clubs. Ce qui était amusant c’est que même moi j’avais du monde
sur le porte bagage dès que je levais les fesses. Mais comme je ne faisais que lever les fesses sans efficacité parce que je pouvais pas… ca n’a rien donné et quand l’échappée s’est formé… je
voulais y aller, mais je ne pouvais pas,  j’étais coincé des guiboles incapable de produire un effort conséquent. J’ai même rapidement ressentie des crampes, chose rare chez moi en temps
normal. Mais le froid provoque parfois des troubles de la circulation au sein des muscles et donc des crampes. Tiens cela me permet de faire un parenthèse sur les crampes. Un des facteurs qui
favorise les crampes est d’ordre circulatoire et donc d’oxygénation. En effet, vous avez du le constater en pleine nuit les crampes touchent souvent des muscles loin du coeur (pied, mollet,
cuisse) et les nageurs par exemple qui font l’essentiel de leur effort avec les épaules ont rarement des crampes aux épaules… sauf aux orteils, pieds, mollets. Rigolos non ! Il y a d’autre
facteur qui favirise les crampes, mais celui ci à été particulierement pénible pour moi aujoud’hui.

 

Comme nous avions raté la bonne échappée de 3 coureurs et que l’écart n’était pas énorme, je me suis
employé à jeter mes dernières forces pour limiter les écarts et permettrent à notre leader un éventuel retour. Après une dizaine de km je n’avais plus rien pour rouler, je me suis donc rangé les
jambes en vrac et sans avoir pu réduire l’écart…. snif, il nous manquait quelques éléments sur la course et j’ai préféré épargner un peu les coureurs en 3 qui avaient leur classement à jouer.
Nos autres pions pour rouler aurait été Nicolas Ceaux, mais il a eu un problème mécanique et à du mettre la flèche. Bref, je me suis retrouver seul pour aider notre leader, qui malgré tout va
aller chercher la 3ème place d’un cheveux. Ce qui m’a ravi car évidemment je me suis dit que mes efforts l’ont aidé un tout petit peu.

 

Coté watt….

Et bien c’est étonnant, mais les valeurs ne sont pas ridicule du tout avec plus de 300 watt de puissance normalisé et un pic de 2′ à 453 watt, ce qui est assez rare. Par contre, le temps totale
que j’ai pu produire sur des intensités critique est faible, j’ai vite été incapable de prolonger mes efforts sous la pluie froide.

Pour ceux qui veulent avoir les détails vous pouvez aller voir les compte rendu sur mon carnet d’entrainement en ligne.

 

Et mes poulains…. ceux de Pierre Benoit aussi, mon fidèle lieutenant en second.

Bravo à Romain pour sa premiere victoire en pupille. Lui qui ne fait que quelques courses dans l’année, je suis ravi de le voir gagner. Ah si les entraineurs de la Fédé voyait comment en
s’entraine avec les enfants…. il serait blasé…. on ne s’entraine pas en fait, on se balade, on s’arrete regarder les oiseaux et les gros tracteurs, on se raconte des histoires du genre : y a
deux patates qui traversent la route, y en une qui se fait écrasé et ca fait un purée . Bref, le vélo en école de
cyclisme est pour moi à des années lumières de ce qu’on peut lire dans les bouquins de la fédé. Et en benjamin, bin il font 1 et 2…. alors la par contre ces 2 là, quand il viennent rouler il
adorent faire la course, mais on les freine un peu car ce sont des furieux à l’esprit compétiteur aiguisé comme des rasoir. Ce qui n’empeche pas qu’on s’amuse souvent sans se compliquer la vie
avec des exercices cyclistes.

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