BOUCLES PAYS TRONCAIS

5ème course de la saison après 3 semaines sans course assortie d’un entrainement décousu. Je m’attend à être en galère. Départ sous des trombes d’eau glaciale. Le peloton de 150 coureurs (5équipes DN1, 4 DN2, 2 DN3 et le reste de clubs régionaux) par à bloc. J’aurais 330 watt de puissance normalisée pendant les 25 premières minutes. Bref, j’étais à bloc. Je manque de passé par la trappe d’ailleurs.

Puis petite accalmie, la pluie se calme et les coureurs aussi, l’allure baisse d’un ton, je peux enlever le kway, boire, manger un petit morceau car je me méfie de la fringale par ce temps de canard.

Je navigue en queue de peloton, me glissant à droite ou à gauche selon le sens du vent, bref je suis ne mode survie, dans l’attente de la rupture finale. Je tenterai quand même de mettre le nez à la fenêtre une seuls fois, pour voir, et j’ai vue que j’étais à fond, je suis vite redescendu au fond du peloton.

A mi course, je vois l’avant du peloton étiré dans un faux plat en courbe avec le vent de coté… je sent que mon, heure est proche… je bascule le faux plat montant sans péter… mais le faux plat descendant se vent encore vent de coté… aaaaahhh je perd mètre par mètre… je laisse un troue… comme je ne suis pas trop vache, je tend ma main au coureurs qui me suit, je lui fait un relais à l’américaine et je saute définitivement. Je tenterai ma chance dans les voitures mais sans succès, j’ai les jambes rincées. Je baisse donc le pavillon après 74 km, 258 de puissance brute, 309 de puissance pédalant et 301 watt de puissance normalisée. Puis je termine le parcours comme je peux, coller au bitume… je m’arrêterais avant le circuit final avec 118 km dans les
cannes.

Ouf… je n’ai pas fait le déplacement pour rien…

Bien sur vue la météo, les copains de l’équipe ont aussi connus des galères et pour certains le moral en a pris un coup, entre fringale et jambes de bois…. Le vélo est un sport dure, pas seulement par l’effort à produire, ou par les conditions météo, mais aussi par le message qu’il nous renvoie à chaque fois qu’on se prend un claque. Bon, moi des claques j’en ai pris tellement que cela ne me dérange pas le moins du monde, je savais que je n’irais pas au bout avec le peloton et mon plaisir sur le vélo à muter dans une dimension qui n’est plus dans le résultat brute.
J’étais content de voir les plus jeunes de l’équipes à leur avantage hier, Jordan et Florent se sont vraiment bien défendue.

Et surtout à l’arrivée, quel bonheur de manger un petit gateau de riz et un petit sandwich préparé par notre ninnin nationale, ancien champion d’haltérophilie, sauteur à la perche, légende du sport vivant…. (ou la la s’il lit ces lignes il va me corriger la prochaine fois…)

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Amusant de voir la courbe de puissance : on voit bien la période peloton et la période en solo dans la pampa…

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