PUISSANCE DE FRANCOIS LAMIRAUD CLM vs LE COACH EN COURANT

Dimanche 29 septembre, jour du Championnat d’Auvergne, j’ai suivie François Lamiraud sur le championnat d’Auvergne de CLM.

Ce dernier équipé d’une super vélo BMC et d’un capteur de puissance bien entendu. Je vous propose une petite communication sur les puissances observées, mais aussi sur celle de Sébastien Moreau qui terminera 15ème.

François l’emporte en 33’07 » à 46.83 km/h de moyenne pour une puissance de 375 watt. Sébastien 15ème en 36’38 » aura développer 295 watt.

François pèse 72 kilos environ et Sébastien 62 kilos.  Pour rouler aussi vite que François il lui aurait fallu quasiment la même puissance de 370 watt. Autant dire que cela était mission impossible. Ou alors il lui aurait fallu rouler sur un vélo rabaissé, du genre vélo couché pour espérer compenser par un SCX le manque de puissance absolue.

Autant en montagne, le rapport poids puissance est important, autant sur un CLM roulant cela devient peu déterminant, surtout lorsqu’il y a peu de relance comme c’était le cas sur ce CLM.

On peut s’amuser avec le logiciel Golden Cheetah à évaluer le coefficient SCX.

Lire la suite ici

 

Maintenant, juste pour le plaisir, voici ma puissance mécanique lors d’une course à pied que je viens de réaliser à Mezel hier matin : 514 watt…. Pas mal hein ? Vous vous dites, non doit y avoir une erreur ? Euh non, mais par contre il y a une petite subtilité….

En effet, la puissance mécanique sur le vélo est de 375 watt pour François. Mais en courant, il n’y a pas de capteur de puissance, toutefois il est possible d’évaluer la puissance mécanique de mon corps en action. Pour cela, comme en cyclisme nous intégrons le poids, la vitesse, la distance et le dénivelé. Sauf qu’il y a une petite différence. Le rendement musculaire en courant est meilleur qu’en pédalant. Ainsi en pédalant on peut évaluer le rendement musculaire entre 22 et 24 %. Le muscle se contracte sans avoir recours à son élasticité. A l’inverse en courant, les muscles sont soumis à des contractions qui mettent en jeu son élasticité, et le rendement est alors estimée entre 38 et 42 %.

C’est d’ailleurs à cause de cette mise en jeu des propriétés élastique que ce matin j’ai de GROSSES COURBATURES dans les guibolles.

Donc si on tient compte de ces différences de rendement et qu’on s’intéressent non plus à la puissance de sortie, mais à la puissance métabolique, cela donne : François = 375/24*100 = 1562 watt et moi : 514/40*100=1285 watt. Mince alors je ne suis plus en tête !

Rapportons au poids pour voir : 1562 / 72 = 21.7 watt par kilo contre 1285/68 = 18.9 watt par kilo. Bon, y a rien à faire je suis laminé. A moins qu’en tenant compte de la durée de l’effort de 33′ contre 40′ ? Non même pas, cela donnerai 21.3 watt / kilo à François !

Remarque.

Il est dommage qu’en course à pied les GPS et logiciel n’intègre pas la composante de puissance mécanique de sortie. En effet, c’est très simple à calculer et ont pourrait ainsi facilement comparer les performances en courant quel que soit le dénivelé et la pente.

Par exemple, si le parcours avait été plat, j’aurais pu courir 10 km en 36′ environ avec cette puissance de 514 watt. Bon, c’est assez loin de mes records qui sont en dessous de la barre des 33′ pour environ 570 watt… mais on se console comme on peu !

Je peux aussi comparer cette puissance avec ce que je peux réaliser en vélo, ainsi mes 514 watt en courant ne valent plus que 309 watt en vélo, ce qui correspond effectivement avec ce que je pense pouvoir faire actuellement en vélo sur 40′ d’effort.

 

PS : oui, j’ai craqué, j’ai fait une compétition…. argh vadé retro… j’avoue que je vais en faire quelques autres course à pied, mais je vous rassure, ce n’est pas pour repartir comme un cadet. En effet, j’organise un stage de rando trail en avril 2014 et depuis quelques semaines je refait 2 footings par semaine avec dénivelé. J’utilise même des bâtons de marche nordique sur certains footing, ce que je trouve formidable et très pertinent sur du trail long.

Plus d’info sur ce stage :

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4 replies on “PUISSANCE DE FRANCOIS LAMIRAUD CLM vs LE COACH EN COURANT”

  1. Thibault on

    Ah oui, l’élasticité en course à pied ça joue beaucoup, y’ qu’à voir Oscar Pitsorius. Mais bizarrement, si le rendement est meilleur en course à pied, pourquoi va-t-on moins vite qu’en vélo, à puissance égale ? Le rendement est peut être définit trop différemment pour ces deux activités ?

    • admin on

      En fait, le rendement mesuré à pied à été fait avec des capteurs positionners sur tous les segments du corps pour mesure la quantité de mouvement produit par le corps et l’énergie mécanique extérieure ainsi produite et théoriquement récupérable.
      Et en vélo, sur les mesure de rendement, on ne tient pas compte du vélo… en fait on mesure la quantité de mouvement et l’énergie externe…. on ne s’occupe pas de savoir sur quoi on installe cette énergie (rien, vélo, ski, roller, trotinette….)

      Le jour on on pourra inventer un vélo dont le système moteur utilisera l’énergie élastique de nos muscles on pourra atteindre des record de vitesse…. mais au prix de grosse courbature en perspective.

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