Etape 1 : Gilbert, costaud et malin

Gerzat2011.jpgCe que je retiens, c’est que Gilbert est très futé. Il a dit qu’il s’attendait à voir Cancellara attaquer sur le replat qui se trouve
à 800 m de l’arrivée avant que la pente ne reparte à la hausse. Il a attendu que Cancellara attaque de l’arrière avec de l’élan, comme il l’attendait, puis il a fait un effort, et à dit ne pas
avoir bouché le trou tout de suite pour ne pas qu’il coupe son effort, il a attendu que Cancellara coince. quand il recolle à sa roue, il voit que Cancellara est à bloc, et qu’il y a un trou avec
le peloton, et il produit son effort. Génial, non seulement il était le plus fort, mais il a aussi courru avec sa tête.

 

Juste avant l’attaque de Cancellara, 2 autres tacticiens de la course ont tenté de ce dégager, mais sans réussite. C’est sur le petit replat que Vinokourov et Voekler dans sa roue on tenter un
petit coup, mais l’attaque n’était pas très franche, peut être était il à bloc, mais peut être avait il vue Voekler dans sa roue.  Thomas Voekler, avait dit lors de la reconnaissance que sur
le replat, les leader n’aurait plus d’équipier, il avait vu juste et avait dit qu’il fallait tenter son coup ici pour piéger les sprinteur qui n’oserai pas se mettre dans le vent à 800 m.

 

Ces petits détails tactiques sont essentiel pour gagner des courses, mêmes quand on a des jambes de folies ça ne suffit pas.

 

La chute à 9 km de l’arrivée, pas de pot, c’était prévisible, déjà 5 ou 6 chutes sur l’étape dont une très grosse gamelle qui coupe le peloton. Il faut se dire qu’un tier des coureurs du Tour
tateront le goudron au moins une fois sur le Tour. Ce sont les statistiques ces dernieres années. Cette fois ci il n’y avait pas de rond point, d’ilot directionnel, juste un spectateur (trice) un
peu trop près du bitume et à 55 ou 60 kmh le coureur qui touche un peu cette personne se déséquilibre et c’est le chateau de carte qui s’ébranle.

 

Les coureurs savent qu’ils peuvent tomber, mais il n’y pense pas ou accepte ce risque. Courage, inconscience, folie, aliénation, qu’est ce qui pousse les coureurs à accepté d’avoir une chance sur
trois de terminer par terre ? L’espoir que cela ne soit pas grave, parce que c’est comme ça, le vélo c’est scabreux….. c’est quelque chose qui m’a toujours intrigué. Quand je suis en course je
ne trouve pas que l’effort soit si dure et insupportable, mais le bitume lui l’est vraiment.

 

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