La Geminiani 2009

C’est la première fois que je fait cette course, au programme 141 km 1700 de denivelé et de la pluie et des routes mouillées. Il y avait du lourd au départ avec un pro de chez Bretagne Schuler et
quelques coureurs de 1 et 2ème catégories…. mais aussi des anciens qui pédalent comme des jeunes… sur ces courses il y a toutes tranches d’age, tout les styles et parfois on est surpris par
des vétérans de 40 ou 50 ans qui ne lachent pas les roues.

Comme il y avait pas mal de coureurs plus fort que moi j’ai choisi de rester attentif et de laisser les élites faire la sélection…. mais visiblement il n’avait pas trop envie de faire le
ménage… ou alors il ne se sentait pas en mesure de la faire trop tôt. Au km 70 on est toujours une vingtaine de coureurs et j’ai une mauvaise surprise avec un rayons qui pete en haut de la
descente de sugère…. rrrrh, fait c…. déjà qu’il flotte et que je descend comme un fer à repasser sous la flotte ca va pas arranger mes affaires. Je doit même m’arréter pour déssérrer mes
patins de frein qui touchent la roue. Puis je repart avec une quarantaine de seconde dans les carreaux… je me demande même si je vais parvenir à rentré dans cette descente… heuresement la
pente est faible et il faut pédaler avec parfois des replats sur lequel je me met à la planche pour boucher le trou…. je revient juste à l’entrée de Sugères sur le groupe d’une vingtaine
d’unité.

J’avais déjà mi une première accélération assez franche mais ce sont les jeunes coureurs de 1ere qui sont revenu dans ma roue sans me relayer, ou alors  juste pour ralentir. l’allure… j’ai
eu l’impression qu’il nous prenait un peu de haut alors qu’il n’était pas si fort que ça. C’était du genre… on va vous chercher au train…. mais derrière rien… que dal il n’avait pas les
watt pour embrayer, j’en suis convaincue (sauf le jeune pro qui lui se promenait vraiment)
Dans la cote de St babel ca commencait à m’agacer car personne ne semble vouloir se mettre à 100%, alors avec Kevin et François on va enchainer les attaques… mais à chaque fois les 1ere
reviennent au train et se contente de suivre sans relayer ni relancer l’allure… le seul qui va relancer l’allure est le jeune pro de chez Bretagne Schuler qui va mettre tous le monde en fil
indienne. Après cette cote, on ne se démonte pas avec François on en remet une couche, mais à chaque fois les 2 coureurs de 1ere se relaye pour revenir et se releve…. sincerement je pense qu’il
n’était pas saignant et qu’il préférait suivre.

Dans le dernier petit col de la Croix des Gardes, ce ne sont pas les coureurs de 1ere qui vont embrayer, mais le jeune pro qui va tout faire péter…. il seront à 4 à le suivre sans broncher, et
moi je bascule avec François a une vingtaine de secondes justes derrières ce quinté….. RRRR j’ai coincé un peu…. je pense que j’ai payé ma poursuite et mes patins qui touchaient un peu la
jante.

On se fera rejoindre en bas de la descente par un petit groupe et on va terminer en course poursuite avec le groupe de tête qui restera toujours en point de mire.

Je n’avais pas envie de faire le sprint, mais comme j’étais pas trop mal placé je l’ai fait, c’était pas fameux, car la roue arriere tapait d’autant plus les patins que je libérait les
watts….

Je termine la course 8ème un peu frustré par ces contretemps mécanique et météo, mais avec de bonnes sensations. Et ensuite hop je suis allez courir…. j’ai courru sur des allures de 13 14 km/h
qui me semble être trop rapide pour mon marathon d’Embrun…. je serais plutôt sur du 12 éventuellement 13 si je suis euphorique.

Sur la course j’ai développé 234 watt de puissance roulante contre 236 lors de ma reconnaissance du parcours. Bien sur lors de la course il y a pas mal de moment ou ca roule pas fort et ou on
accélére très franchement, tandis qu’en roulant seul je suis toujours en action et au final la puissance moyenne est la même, mais pas la réparatition des efforts.

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