Un champion gagne t’il toujours, ou bien se relève t’il à chaque fois ?

J’ai voulu faire un petit clin d’oeil sur la psychologie des sportifs de haut niveau.  J’ai rencontré pas mal de sportifs de haut niveau dans mon métier, et il y a parfois une caractéristique peu ordinaire qui se dégage qu’on attribue souvent aux élites.

Il s’agit de la capacité à se relever après chaque échec, à vite tourner la page, à rebondir avec une détermination renforcée. Cette caractéristique n’est pas observable que chez les athlètes de haut niveau physique. Il y a des sportifs amateurs, dont les moyens physiques sont plus modestes, et qui disposent de cette même caractéristique qui les pousse à toujours aller de l’avant.

Je ne peux pas savoir ci cela est un trait de caractère d’ordre génétique ou héréditaire (je ne crois pas trop à la théorie de l’influence génétique). Je pense que l’environnement sociale, familiale, les valeurs que l’on a dans la vie sont des éléments qui permettent de développer cette capacité à rebondir.

Voici donc un petit exemple avec Christel Ferrier Bruneau avec qui je collabore depuis un petit moment.

Après une non sélection discutable pour les Jeux Olympique et une chute sur le Giro début juillet, il a fallu se reposer et rebondir pour la saison de cyclo-cross. Et dès la mi septembre Christel levait les bras sur un cyclo-cross au Etats Unis, puis en Suisse, et il y a 15 jours sur la 2ème manche du challenge nationale.

Connaissant l’engagement mental très fort pour les Jeux Olympiques depuis plusieurs années j’imagine qu’il fallait faire preuve d’une très grande aptitude à rebondir. D’autant plus que la saison de cyclo-cross de 2011 – 2012 avait été laborieuse. L’enchainement d’une grosses saison route et du cyclo-cross n’avait pas été possible à haut niveau.

Ce dernier point me permet de rebondir sur le modèle qu’applique Nicolas Chadefaux pour enchaîner route et cyclo-cross. Il vient de faire une saison route qui se termine mi octobre et enchaine dans la foulée le cyclo-cross. Il avait la même chose l’année dernière.  Comment fait il ? C’est simple, il fait la saison de cyclo-cross  sans  s’entraîner, il se contente de faire la compétition, et de roulotter de temps en temps. Du coup, pas de fatigue supplémentaire, un bon entretien de la capacité de PMA, de force et capacité anaérobie.

Bien sur ce modèle ne permet pas d’être à 100 % en cyclo-cross, mais cela permet de passer l’inter saison dans de bonne condition.

Ce modèle parait bizarre si on le compare au modèle classique de l’entrainement qui impose une coupure avant la saison de cross. Mais cela ne me choque pas, et de nombreux sportifs appliquent des modèles d’entrainement qui sortent des sentiers battus avec succès. Il n’y a pas de recette miracle universelle en matière d’entraiement, je sais que nous aimerions appliquer des recettes simples toute faites, mais cela n’aura jamais valeurs de vérité universelle.

Ce qui m’amène à la sortie imminente de mon premier livre en version imprimé… ca y est le bébé est chez l’éditeur qui doit me faire parvenir un premier exemplaire avant le lancement de la 1er édition à 300 exemplaires.

Pré commande ici

Télécharger l’extrait ici

Permalink to: Un champion gagne t’il toujours, ou bien se relève t’il à chaque fois ?

Include this: Un champion gagne t’il toujours, ou bien se relève t’il à chaque fois ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *