Tour du Pays St Pourçinois

Et voilà, ma première course se termine sans chute, les jambes cramées, mais avec des sensations très correctes pour le moment.

Dès le départ, si vous n’êtes pas un adepte des pelotons serrés, des guidons qui se touchent, s’abstenir. Petite route, 150 coureurs 5 grosses équipes qui savent qu’il faut absolument être présent dans les 1ere échappées… et voilà la course qui démarre à bloc, ce sont d’ailleurs entre la 5èm et la 10ème minutes que je vais atteindre les pics de puissance les plus intenses. Rien que pour pister une attaque, protéger nos premiers attaquant, j’ai du me mettre dans le dure dès le départ. Je passe à travers la grosse chute ou au moins 20 coureurs roulent au sol, puis a travers la seconde, mais nous avons perdu 2 coureurs dans ces chutes.. En attendant, nous avons un coureur qui à pris la bonne échappée… Ouf.. sauf que personne n’a pu identifier clairement le coureur en question, et qu’avec la chute l’inventaire devient compliqué dans un peloton de 150.

Une chose est sur, devant il y a du lourd, Pierre Roger Latour, Eric Leblacher (ex pro la Française des jeux) Sébastien Boire (vainqueur au 4 cantons), Yvan Callaou, Guillaume Barillot, Stéphane Duguenet et Alexandre Join (Team Pro Immo).

Pendant 50 km, tous les clubs sont assis entre 2 chaises, car d’un coté ils essayent de protéger leur coureur devant, mais de l’autre ils aimerait bien provoquer un contre avec
plusieurs de leur leader. Ce jeu de dupe va durer 50 km, mais après le 1er GPM, nos coureurs de l’équipe qui ont des fourmi dans les jambes manifestent l’envi de revenir devant. Cela aurait été parfait si nous avions pu prévenir Alex de ne plus collaborer face aux grosses pointures présentent avec lui.

Bref, KM 60 je dois me mettre à rouler avec Nicolas, Florent, Loic, puis Kevin, Loic. Nous revenons vite et bouchon une bonne minute avant que je saute définitivement au km 80. Il faut dire que l’écart dépassaient 3 minutes au moment de passer à table.

J’ai pu rouler 17 km dans le vent avec l’équipe avant de passé à la trappe, ce qui se solde par 27′ à 310 watt environ, autant dire que j’étais vraiment dans le dure, d’autant plus que 2 heure de course était ma limite d’autonomie. En effet, à l’entrainement je fait 190 km sans problème, mais en inténsité course je n’ai que 2 heures d’autonomie, hors il fallait tenir 3
heure. Cet exemple illuste le mythe du foncier que je dénonce souvent dans le jargon des entraineurs. Ce n’est pas parce que vous pouvez faire 150 ou 200 km à 210 watt que vous pourrez tenir sans
problème 3 à à 270 watt. A chaque intensité les mécanismes énergétiques sont différent. Rouler lontemps à 50 % améliore l’endurance à 50 %, mais n’améliore pas de facto l’endurance à 65 %.

La partie la plus intense de la course fut finalement, les 47 premières minutes de course qui se solde par 334 watt de puissance normalisée. A ce tempo là, je suis au taquet, et j’ai laissé toutes mes cartouches dans les 30 premiers km…  Boucher les trou, remonter, les leaders, pister les cassures, pour mes jambes un peu frèle ne fut pas simple. Je pense qu’en restant bien sagement au chaud, en évitant les efforts inutile, je peux largement économiser 20 watt. En générale je ne gère pas comme cela un début de course, je suis plus économe, j’évite de remonter lorsque cela est difficile, j’attend des opportunités plus technique, mais moins dure. Je laisse le soin aux autres de me boucher les cassures qu’ils provoque etc…  Mais quand vous avez un coureur protéger pris dans une cassure à cause d’une chute… bin faut lui éviter d’avoir à faire l’effort de trop.

http://img708.imageshack.us/img708/2813/0e50948518f544f49cbb619.png

(courbe de la puissance pendant le début de la course : 334 watt normalisé pendant 47′)

CLASSEMENT ICI :

http://www.veloracingnews.com/article-1er-tour-du-pays-st-pour-inois-101328404.html

 

Une fois dans la pampa avec quelques coureurs en difficultés, je termine la course, non pas pour l’honneur, mais pour continuer de vider les accus. Ce qui se termine avec 3000 kilojoules de travail dans l’apm, une puissance brute moyenne de 258 watt, une puissance pédalante de 285 watt et 296 en puissance normalisée (312 avant de cédez).

Mon seul but est d’engrander des charges d’effort lourde qui atteigne ou dépasse les 3000 kilojoule, c’est le minimum qu’il faut avoir dans le moteur à 300 watt de moyenne pour courir en 1ere. Pour donner un ordre d’idée, des coureurs Elite qui gagnent des courses, et qui me fournissent les fichiers watt sont capable de tenir 330 340 watt normalisé pendant 3h30 (150 km). Moi je tient 300 watt sur 120 km… et mon record c’est 323 watt sur 3h15″ ces dernières années… pour moi il n’est pas question de revez plus, mais juste de retrouver ces watt là pour assister les jeunes qui peuvent réver d’atteindre ce niveau.

 

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Je temine mon post par un petit message (r)évolutionnaire. Et oui, un jour on se réveil, on s’informe, on comprend et on devient (r)évolutionnaire…. (r)évolution ne veut pas dire barbare…
hein, la roue est une révolution pour l’humanité, le feu aussi était une révolution… )

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3 replies on “Tour du Pays St Pourçinois”

  1. cyril bertand on

    slt quentin j adore lire tes recits tres interressant,j ai moi aussi un petit souci en dburt de course la 1er demi heure je subit de longue (je cours en 3 caté) comment faire pour hosé ma
    PMA,merci.

  2. Merci pour ce CR très pragmatique et interessant!
    Surtout sympa de donner des chiffres de la réalité d’une course de niveau DN1, 340w NP sur 3h ça cause.