Critérium de la St Julien à Brioude… ca vire

http://www.vcca.fr/images/stories/photos/route/2011/brioude/100_7378.JPGEt bien c’était ma première participation à ce critérium. Bien que n’étant pas fan de ce genre de course, sa proximité était bien pratique. Au départ 64 coureurs une bonne
vingtaine de coureurs de 1ere catégorie, venu notament des comités limitrophes (Charvieu, VC Caladois, St Etienne, Felletin). Parmis ceux là quelques anciens auvergnats comme Benjamin Olivier,
Seb Fournet Fayard, Franck Laffaire etc..
Bref un beau petit plateau de furieux sur un parcours…. comment dire… pour ne pas froisser l’organisation qui est très bonne… disons que
le parcours est le point faible de cette course. A la limite le rond point n’est pas génant, mais la route défoncée qui précede la fête foraine est vraiment limite. Bref… ce n’est pas le sujet,
mais je dois avouer que ce genre de course n’est pas évidente.

 

Rapidement la course s’emballe avec des attaques et très vite il apparait qu’il est très dure de s’organiser en nombres pour se relayez sur ce genre de circuit. Ce qui promet une course agitée.
Je tente une escamouche histoire de prendre la température dans le vent…. au bout de 200 m, je commence à me dire… pffff, vivement la relève… et je me fait reprendre par un coureur, puis le
gros de la troupe. Maintenant je connais la difficulté à rouler seul la dessus.

Vers le 30ème km, ca commence à bouger avec une première vraie cassure… oh la !!.. je remonte, et j’en profite pour sortir… pas pour revenir, car tous seul je ne me sent pas
capable de boucher ce trou au train ou cela roule, mais j’espère que ca va relancer la poursuite… et effectivement, cette sortie va déclencher une pétarade d’attaque qui permettent de faire la
jonction dans la douleur… mais à peine la jonction est elle faite que cela repart avec une nouvelle cassure qui sera la bonne, 10 coureurs s’en vont sans moi !! MDR… pas assez vigilant sur le
contre et en plus j’avais besoin de souffler un peu.

Bref, en 2 tours l’échappée prend 1 minute d’avance, et une réaction du peloton se décide enfin avec notament les coureurs de Felletin qui sont piégé. Les attaques fusent de
nouveau, et le peloton commence à se morceler, je décide de faire la fête aussi et le petit Pablo réagit en même temps, qui fait qu’un second groupe d’une douzaine de coureurs sortent du peloton
à la poursuite des 10 de têtes. L’écart se réduit à 40 secondes…. tiens tiens… !!

Bon évidement à 12 c’est trop, on ne peut pas se relayer sur ce parcours à 12, et des coureurs tentent la belle et je vais me glisser la dedans et j’intègre le groupe de 6 qui se forme dans les
derniers tour, l’écart réduit encore, nous ne somme plus qu’à 25 secondes…. mais non, on ne rentrera pas, on terminera à 21 secondes du groupe de tête, et je sortirai un sprint pas terrible
(4ème sur 6, 700 watt pendant 13 secondes). Aun final je termine 14 ème de la course, ce qui est correct et me rassure sur ma forme qui revient très vite depuis mes raclée de la 1ere quinzaine
d’aout.

Quant a Pablo, il termine 19ème alors qu’il n’est que junior 1ere année… chapeau, il a en plus très bien courru tactiquement.

 

Classement sur veloquercy

 

Watt :

Puissance pédalante : 347 watt, mon record, mais c’est normal car sur ce parcours technique, j’ai cumulé tenez vous bien…. 24 minutes de roue libre sur 1h50 de course. La
puissance moyenne brute en tenant compte du roue libre n’est plus que de 270 watt. Et en puissance normalisée, cela donne 316 watt.

Autre valeur remarquable, c’est le temps passé au dessus de 750 watt : 3’28 » et le nombre de fois ou j’ai dépassé 690 watt : 48 fois et même 102 fois au dessus de 450 watt.

Bref, pour moi c’est pas facile, je ne suis plus très explosif, mais cela me fait le plus grand bien si je veux rester dans le coup avec les jeunes.

Sur cette course il faut avoir une très bonne puissance et capacité anaérobie et une capacité élevée à tolérer l’activation anaérobie pendant l’effort aérobie. Par exemple en fin de course lors
des 36 dernières minutes j’ai développé 319 watt de puissance normalisée, ce qui correspond à la zone basse de ce qu’on appel le SEUIL. Et cet effort final est très irrégulier, faisant souvent
appel au métabolisme anaérobie (accélération) et aérobie (remboursement de la dette d’oxygène)

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