Course de Malbouzon

http://www.vcca.fr/images/stories/photos/route/2011/st-sauveur/_DSC0913.jpgAprès la rincée à St Sauveur du Peyre nous voilà à Malbouzon pour le 3ème jour de courses pour Nicolas et Boris et le 2ème pour Armand et moi. La veille sous la flotte, la bonne
échappée part au bout de 3 km avec Nicolas et Boris et un controle court et suffisant d’Armand et moi au moment de l’attaque sur sol glissant des peaux rouges. Il m’a suffit de faire la cassure
quand nicolas s’en va, puis se fut Armand qui fit la cassure quand Boris y va. Et voilà, course plié au bout de 3 km. Les routes étant peu larges, glissantes, il devient difficile aux coureurs
mals placés de réagir.

J’ai eu du mal sur cette course et je n’aurais pas pu être devant, ou alors pour faire dernier du groupe. La pluie, mais aussi une condition physique pas top en sont la cause.

http://www.photo-aerienne-en-paramoteur.fr/p477.jpgJe décide donc de remettre le couvert le lendemain à Malbouzon. On est partie en famille, le matin on a fait
7 km de vélo en famille sur ces magnifiques plateaux de l’Aubrac. C’est vraiment une autre planète l’Aubrac, les poteaux qui tiennent les fils barbelés sont en pierre taillée, le paysage est vert
avec des rochers, peu d’arbres, et sous le soleil le décor est grandiose. On n’y a pas ajouter des bisons par hasard !

 

La course 🙁VOIR LES PHOTOS DE L’AUBRAC)

Parcours de 5.6 km à faire 11 fois. les organisateurs pensaient qu’il y avait 7 km au tour et comme
la veille on va faire une course de cadet de 60 km… Pour parfaire le coté folklorique, l’arrivée est en descente, et attention, t’as intérêt de freiner après avoir passé la ligne à 65 km/h, car
il te faut soit tourner à angle droit, soit te prendre le mur de la maison d’en face 30 m plus loin. D’ailleurs ca n’a pas raté, il y en a qui n’ont pas pu s’arréter à temps dans le sprint
peloton !!!! Et pour couronner le tout, on traverse la place du village à la file indienne au milieu du bal musette, des troittoirs et sur une petite route fraichement refaite, mais avec des
gravillons… bref, 500 m de gymcana digne de l’école de cyclisme.

Le reste du parcours : 2.5 km de route de 3 m de large vent de face avec une cote vent de coté. Il est très dure de remonter le peloton et d’organiser des relais, car la route est assez
tortueuse, et enfin 2 km de faux plat descendant vent de dos sur une route un peu plus large pour terminer par le gymcana d’arrivée. Bref, c’est le genre de course ou tu as peu de place pour
remonter un peloton, et ou une échappée ne peut pas beaucoup s’organiser, et ou les endroits pour lâcher les chevaux judicieusement sont peu nombreux.

Dès le départ je piste les coups, je ne suis pas très bien, je m’en rend vite compte. Au bout de 2 tours, une cassure avec Boris qui y va, je parviens à sortir à contre temps car j’ai eu du mal à
me dégager, je sort en roulant dans le bas coté. (ca marche à tous les coup). Sauf que je n’arrive pas à boucher le trou et quand je me présente dans la cote j’ai tous les voyants qui
clignottent… je me fait reprendre et là je vais passer un sale quard d’heure parce que les attaques s’enchainent et nous ne sommes pas trop présent, du coup je dois me dépouiller pour retenir
les attaques en attendant que Boris et Armand remonte le peloton, et quand il remonte, ca flingue, ils partent devant et le peloton est à la rupture, je suis plus que limite de sauter, je vais
même sauter, mais au métier je repère un coureur qui marche et qui va revenir au train, il me ramène, je suis à l’agonnie à tirer sur ce p… de guidon pour me donner de la force tellement je suis dans le dure…. lorsqu’enfin, un groupe de 10 s’en va avec les Boris,
Nico et Armand…. enfin je peux respirer. Bilan de cet intermède de douleur : 18′ à 337 watt normalisé avec un pic
d’une minute à 490 watt.

Bon, pas de pot, après avoir tenter d’endormir le peloton avec un faux train, des faux relais, des efforts pour aller chercher les attaquants, c’est le regroupement général. Les 10 de tête
n’arrivaient pas à rouler correctement sur ce circuit. Heureusement, Armand se promène et ressord avec 3 autres coureurs qu’il va battre sans trop de soucis dans le final en leur lançant le
sprint à 2 bornes vent de dos à 60 kmh.

 

Sur cette course je n’ai pu produire que 307 watt normalisé, la ou j’ai pu au meilleur de l’année produire 330 watt sur le même type de course. Mon ressentie sur le vélo en course se confirme
avec le powertap, je suis un peu en dessous de mon niveau des mois d’ avril mai juin. La faute aux vacances peut être, mais aussi un peu de laissé aller en juillet car les courses étaient rares
(2 sur des circuits tout plat et sans relance).

 

Petit clin d’oeil aux triathlètes d’Embrun qui aujourd’hui ont pour certains terminer l’épreuve dans les temps. Un peu de nostagie ce matin en repensant à mes participations 2009
2010. A cet heure encore, certains n’ont pas terminer et y sont depuis 6 heures du matin.zr vous même sur cette vidéo.

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