Circuit de la Drome des collines 2011
Après 3 semaines de breaks me revoilà sur une course de vélo. Je me présente avec l’équipe du VCCA et quelques leaders plus en forme que moi. Je m’attendais à souffrir un peu, ce fut le cas, mais
la forme n’est pas catastrophique après 3 semaines ou j’ai réduit mes charges d’entrainement d’environ 50 %.
En terme d’entrainement, j’ai pu faire une sortie de 3 heures avec le Plateau de Beille montée en 1h01 à 307 watt et plusieurs sortie de 1 à 2 heures avec des efforts au seuil en
cote. Mon meilleur effort fut une montée de 20 minutes à bloc à 356 watt, soit 5 watt par kilo. A part ça, ce fut de la randonnée en montagne, du repos, des visites et des bon petit repas.
Ce qui fut difficile pour moi, c’est le retour en plaine. Ayant passé 10 jours entre 1100 et 2300 d’altitude, j’ai eu du mal à produire des efforts en plaine, et 48 heures après
mon retour j’étais complétement collé et axsphyxié dans la montée de la Croix Morand… Un séjour long en altitude nécessite un certains temps pour que l’organisme retrouve un certain
équilibre, notament en ce qui concerne les tampons anti acide. (buvez de la St Yorre lors des jours qui suivent votre retour en plaine, car en montagne vos réserves de bicarbonnate chute
considérablement).
Bref, je me présente au départ de la Drome des Collines, une course par étapes en 2 ème catégorie assez relevé, sur laquelle on trouve pas mal d’équipe DN3 et quelques juniors au
top niveau national. Dès le départ de la 1ere étape, on part avec un fort vent de face, je tente vite l’aventure, car je sent qu’il y a un coup à faire, après quelques km dans un petit groupe, on
se fait reprendre, et à ce moment là, Nico jette un oeil vers moi, je devine qu’il va y aller… et c’est partie, le voilà de sortie avec 3 coureurs dans le sillage, puis 7 autres coureurs
sortent avec Willian, je ne bouge pas de l’avant du peloton et j’espère que le peloton ne va pas trop vite comprendre la situation.
Le petit groupe à déjà pris 200 m vent de face, c’est parfait. Une réaction se met en route, cette fois ci c’est Boris qui va suivre, et je peux enfin redescendre dans les roues…. la course est
plié au km 10. Les 2 groupes vent de face vont bien sur s’entendre et la plupart des clubs on à moins un coureur devant. Nous en avons 3, et probablement les meilleurs de l’équipe du jour.
Par la suite je vais gérer la course pour ne pas terminer trop cramé. Je termine quand même bien entammé avec un travail de 2900 kilojoules sur la course, ce que je n’ai pas produit depuis un
mois. Devant, Nico fait 7, Boris aura explosé et terminera plus loin que moi avec Armand. William termine autour de la 30ème place. Quant à Pablo, il a connu une sacré journée de galère. La
parcours était très dure avec 2100 m de dénivelé et beaucoup de vent sur 115 km bouclé à 35 de moyenne. c’est lui qui aura laissé le plus d’énergie dans la course car il a souvent roulé seul.
Le lendemain sur le CLM, je m’écrase, bien que je n’ai pas trop mal aux jambes, je n’arrive pas à relancer la machine dans le retour descendant. Nous faisons tous un tir groupé
entre la 20ème et la 50ème place. Un CLM par équipe nous aurait avantagé.
La 3ème étape, sera très dure pour moi, dès le début je suis dans le dure, je n’ai pas ces 2 jours de course dans les jambes et je vais tenir le peloton au métier et au courage
jusqu’a l’arrivée pour terminer 35ème pour la 22ème place à 2′ du groupe de tête ou se trouve Nicolas et Boris résuscité moralement.
Armand termine bien l’étape et retrouve rapidement la forme, et William à fait les 3/4 de la course en échappée à 8 avant de voir revenir Boris, Nicolas dans le final.
Conclusion : me voilà décalaminé pour la fin de saison, cette course m’aura remi en route pour les prochaines semaines
Watt : lors du 1er col de la 1ere étape je vais monté pendant 34 minute à 318 watt de moyenne dans le même temps que le groupe d’échappée. Toutefois, le jeune Pierre Roger
Latour, vainqueur de la classique des Alpes Junior réalise l’exploit de monter en 30 minutes pour revenir sur l’échappée. Si j’avais voulu le suivre, il m’aurait fallu rouler au moins à 360 watt
sur 30 minutes, ce que je n’ai encore jamais fait, mais Boris, en forme en est capable, lors des tests du mois de février il a développé l’équivalent de 400 watt pendant 15 minutes dans le col du
vent.