Tour du Bassin Minier 2011

Ou la la… quelle galère cette 1ere étape, j’ai l’impression d’être à l’arrachéIMGP6203.JPG assez
souvent en ce début de saison. Même si la forme est bonne et les performances correctes, je suis souvent à bloc du début à la fin.

 

Cet apm, 107 km sous la flotte en intégralité, c’est pas souvent que cela m’arrive, mais en générale je suis pas très performant… mais bon j’y ai cru, les jambes sont bonnes en ce moment, je
suis parti avec le sourire et l’envie de faire la course, mais j’ai vite déchanté. LES GROSSES CUISSES vous connaissez….. ! et bin j’ai fait toute la course avec les grosses cannes, je me suis
senti complétement bloquer des manivelles à glycolyse. J’ai tenté quelques fois de pister les cassures, mais en vain, j’ai même pris un éclat après avoir tenter de revenir sur un groupe, j’ai
réussi à rentrer inextrémis après 5 bornes de chasses (2 dans le vent et 3 dans l’abris voitures suiveuses) ouf… je me voyais pas faire 50 bornes dans le grupetto à me geler.

 

Dans le final, je vois bien le coup partir, 2 groupes de 10, mais je suis scotché au bitume, je me déhanche tant que je peux pour tenir les roues dès qu’il y a une grosses accélérations qui se
prolonge. En fait, mon état dans ce froid de canard (12° sous la pluie), c’est que dès qu’une accélération dure plus de 30″ j’ai les jambes prêtes à exploser….. Sur le circuit final qui est
assez dure, je tente de me placer, de pister quelques attaques de me glisser dans un coup par ci par là… mais niet, les jambes sont toujours aussi pourries.

On arrive à une trentaine au sprint à une petite minute du groupe de tête d’environ 20 coureurs. Victoire de Perrin de Pelussin.

Evidemment, je suis un peu frustré car je n’ai pas pu me faire plaisir…. il fallait voir ma gueule sous les projections de flottes pour s’en rendre compte…. les photos s’il y en a, devrait
être assez fun….

 

Bien qu’il y ai moins de partant qu’en 2010, j’ai trouvé que cela roulait très très fort indépendamment des mes sensations. La puissance nécessaire pour rester dans le peloton et tenter 2 ou 3
pitchnettes est de 304 watt normalisé pendant 2h37.

Si j’analyse les informations de puissance du capteur, il apparait que j’ai tout de même pu pédaler assez fort en moyenne, mais ce qui s’est avéré un facteur limitant, c’est l’incapacité à
produire un effort qui se prolongue. Là ou je devrais tenir 2 ou 3′ à 400 watt pendant la course, je ne tenais qu’une minute. Les cuisses devenant complétement tétanisé. Entre le peloton et la
place en échappée, cela se joue à 3 fois rien, mais ce rien c’est tout ce qui se fait le plaisir et le jeux du cyclisme.

 

Demain… pas de pluie… yes, mais pas cho….15° maxi. On va pas plaindre.

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