Mauriac, Souvenir Raymond Serrat

Et hop, une 4ème course dans la saison pour clore ce premier cycle avant un stage et une reprise des courses en mai.

 

Sous la bruine et la fraicheur je me rend au départ avec les Issoiriens qui ont bien voulu me prendre dans leur bagage, (je les remercie). La bas je retrouve Nico, Bobo, les 2 Alex et Armand..
nous sommes tous déboussolé par ce temps de …. qui nous prend brutalement à froid après 7 jours de soleil et de douceur.

 

La course part très vite et rapidement toute l’équipe est au charbon à sauter dans les coups qui se forme, je me glisse au 2ème tour dans groupe à contretemps, ce qui me vaut un gros effort pour
recoller… et là… je sent que les cuisses sont complétement bloqué, je met déjà 5 bornes à retrouver un peu de lucidité et après cet effort, je serais complétement planté dans toutes les
relances qui sont très très nombreuses sur ce parcours ou il y a des virages et relance en cote à la pelle. Je suis à 2 doigts de baché tellement je me sent les cuisses gonflées et douloureuses.
Le froid et l’humidité y sont surement pour quelque chose me dis je ! 

Devant, les copains continue de pister tous les coups a grand coup de démarrage… argh … comment font ils.. le
doute s’empare de moi, mais je parviens à me rassurer car j’ai souvent du mal à me remettre des efforts lactique de début de course, et 2 années à préparer un Embrunman m’ont rendu un poil
diesel…. et pitêtre qu’a 34 piges on est moins incisifs 

 

A 25 bornes de la fin, le peloton se disloque et la route à séché, les relances sont du coup moins dure et je me sent de nouveau capable d’allez de l’avant. Il y a un groupe 6 avec Alex qui est
sorti avec 15″ d’avance, ils ne parviennent pas à creuser, mais cela peut tenir quand même si on est défensif et avec un peu de chance on pourra rentrer sur un contre en emmenant personne…
finalement à force de pister les contres, une vingtaine de coureurs recolle sur ce groupe de tête à 2 tours de l’arrivée (13 km), nous sommes 4 dans ce groupes. Ca flingue, ca flingue, mais rien
ne part. A l’amorce du dernier tour je place une grosse craqué sur la route défoncé, (440 watt sur une minute avec un décollage à 1090 watt), Edmonson, saute dans ma roue, me relais, puis Boris
et un autre coureurs nous rejoignent dans la descente, j’embraye la cote suivante à bloc car la cassure est faites, on redescent, un des coureurs ne roule pas, on aborde la dernière bosse, on
monte comme on peut, Boris met une petite mine, c’est à 2 doigts de marché. Le peloton est à 100 m… il reste 2 km…. je relance à bloc, avec Boris dans ma roue, je donne tout jusqu’au dernier
kilo qui commence par une descente ou je me relache pour laisser passer les autres, mais le peloton nous recolle à 20m…. il reste 500 m… y a le feu, personne ne lance le sprint, j’y vais je
passe en trombe pour prendre le dernier virage en tête, je vire pas trop mal, je me met à bloc il reste 250 m et à 100 m de la ligne 4 coureurs issue du peloton nous déboite…. mdr, faillit
gagner.

 

Bilan : 5ème en étant très mal pendant les 2/3 de la course et la situation s’arrange dans le final avec un dernier tout à 365 watt de puissance normalisé sur 9’30 ».

Sur la course, le capteurs à enregistré 40 passages à plus de 690 watt, ce qui est énorme en 1h48 de course. La puissance moyenne pédalante est de 329 watt, ce qui est mon record sur cette durée
d’effort. Quand à la puissance normalisé elle sera de 322 watt normalisé, ce qui est trsè proche de mon record. Je comprend mieux pourquoi j’étais à l’agonnie. Le rythme de la course était très
intense et irrégulier avec de nombreux passage de roue libre suivi de relance très forte et longue en bosse.

Le temps passé au dessus de 450 watt est de 22 minutes, soit 20% du temps de la course. si on élargie cela 33′ au dessus de 360 watt.

 

La course est resté indécise jusqu’a l’arrivée, n’importe lequel d’entre nous pouvait jouer la gagne. Les efforts effectués au début pour provoquer une échappée n’ont pas abouti, ce qui nous
aurait arranger car nous aurions le temps de nous accorder sur la tactique à appliquer pour gagn. On était tellement sous pression dans le dernier tour avec le peloton qu’on a pas réussit à
communiquer suffisament.

 

– Le classement

1 : Mathieu COUFFIGNAL  (V.C.Maurs)

2 : Sébastien REBECCHI   (Charvieu Chavagneux Isère Cyclisme)

3 : Vincent COUFFIGNAL  (V.C.Maurs)

4 : Cédric CORNET  (V.S.Brivadois)

5 : Quentin LEPLAT  (V.C.Cournon d’Auvergne)

6 : Boris ORLHAC  (V.C.Cournon d’Auvergne)

7 : William DUPUIS  (U.S.P.Issoire)

8 : Nathan EDMONDSON  (GBR-U.S.P.Issoire)

9 : Ludovic BURDACK   (V.C.Maurs)

10 : François BIDARD  (A.C.V.Aurillac)

11 : Quentin PLANCHE   (U.V.Limousine)

12 : Christophe BREANT  (V.C.de Mauriac)

13 : Sébastien DESTRUEL  (V.C.Maurs)

14 : Géraud CONDAMINE   (A.C.V.Aurillac)

15 : Sébastien VERNHES  (Guidon Decazevillois)

16 : Raymond GUITARD  (V.C.de Mauriac)

17 : Benjamin CHASSAGNAT  (V.C.de Mauriac)

18 : Thomas COUTE  (ASPTT Clermont-Ferrand)

19 : Armand GENEIX   (V.C.Cournon d’Auvergne)

20 : Alexandre MORIN  (U.C.Corrézienne)

One reply on “Mauriac, Souvenir Raymond Serrat”

  1. Bonjour Quentin,

    J’ai découvert ton blog très récemment.
    Je pratique de mon coté le suivi d’entraînement à l’aide d’un capteur powertape à un niveau beaucoup plus modeste (pass cyclisme).

    Pour se faire une idée plus précise de la répartition des puissances, est-ce que tu as une idée ou se trouve tes zones de puissances par rapport aux zones d’intensités I2,I3,I4,I5 ?
    Je crois que tu as une PMA proche de 440w pour un poids de l’ordre de 70kg . La puissance au seuil (CP20) doit pas être loin de 360w.

    En tous cas , ca retranscris une sacré aptitude à répéter des efforts anaérobies et un bon mental pour passer le cap de début de course et finir tres proche du podium . Beau résultat !

    Olivier.