Compte rendu du souvenir Réné Jamon

PICT0082.JPGSous le soleil, c’est pas de refu, j’ai pu voir que mes guiboles sont loin d’être bronzées comme la plupart des pétrolettes. C’est peut
être ma 8 ou 9ème participation à cette course et cette année, bien que la course se déroule en 1.2.3 nous avions une vraie équipe capable de viser un top 5.

Avant de raconter mes aventues, je préfère raconter celle de l’équipe...

  • Nous avions 2 tactiques : la première était de protéger et ammener nos 3 meilleurs élements le plus loin possible pour les guider dans les bons coup à prendre.
  • La seconde était d’être présent dans l’échappée dans la plaine avec des coureurs qui pourrait servir de renfort si cela revient et pourquoi pas avec un leader devant.

La course à permis de concrétiser la 2ème option et une échappée à l’initiative de l’inimitable Prédator, Alias Seb Moreau, qui s’en va en facteur sur une attaque fulgurante à 32 km/h vent de
dos… si si, c’est vrai… il est parti comme ça tous seul et derrière 2 ou 3 coureurs par ci par là et voilà notre échappée partie avec Seb et Nico…. et derrière sont piégés pas mal de grosse
pétrolettes qui attendent les bosses pour nous faire péter… trop bon…

Le reste de la course c’est un mélange de chance, et de collectif sur la défensive pour nous permettre de hisser Nicolas sur la 3ème marche du Podium et un Seb, vainqueur des points chauds.

La  Chance est de la partie ! car si le peloton ne se trompe pas 2 fois de route, le groupe de contre dans lequel nous avons glisser nos 2 autres leaders et moi même pour les conseillers,
serait revenus au pied de Manglieu. Et si ce n’était pas nous qui serions revenus, cela aurait été le peloton. Ces 2 erreurs de parcours ont par 2 fois désorganisés des offensives qui étaient à 2
doigts de faire exploser le peloton dans Mauzun et dans la descente de Fayet…

 

Lorsque nous parvenons à sortir dans le groupe de contre, c’est vraiment le top, on sort 7 bornes avant le gros GPM de ce parcours, ce qui nous permet d’aborder cette bosse avec un coup d’avance
et à Boris et Armand de monter sans se mettre dans le rouge.  Moi je vais péter par contre, je n’étais pas assez fort dans les bosses, j’ai joué de ruse et de métier pour ne pas péter à
plusieurs reprises.

 

Collectivement, nous avons atteint notre objectif, et la victoire de nico était possible, nous avons pu nous en sortir face à de grosses équipes, certes qui n’étaient pas au complet, mais quand
même, on n’a pas été ridicule et tous les coureurs qui avaient les jambes ont apportés leur contribution à la protection de l’échappée.

 

 


PICT0016.JPGMa course :

Contrairement à Seb, j’ai raté la bonne, mais en plus j’ai tenté de me glisser dans un cou en faisant un effort de 46 secondes à 686 watt dont un pic à 1276 watt et 30 secondes à 804 watt… bref
de quoi me faire peter les cuisses… et ce cou là j’ai mi 20 bornes à digérer cet effort…. Il y avait un groupe de 5 qui venait de prendre du champ, j’ai eu une ouverture j’y suis aller avec
un retard d’une bonne centaine de mètre, mais les coquins devant s’était déjà mi à la planche.. fallait pas trainer pour recoller… Bref, un effort lactique pour rien…

 

Pour le reste, à part que j’ai filoché dans les bosses en arrivant bien placé au pied en reculant progressivement, que j’ai eu le nez pour choper le contre alors que je savais que j’allais péter
dans Manglieu, la course s’est bien passé, et pour me faire plaisir je suis rentré en vélo. Bref 145 km dans l’apm avec 105 km de course. Il est temps de m’entrainer un peu plus si je veux
accompagner les espoirs…

 

En terme de puissance si on compare cette course avec celle des Boucles de la Sioules, j’ai une puissance brute inférieure de 246 watt contre 264 le WE précédent. Cela vient du parvours qui
offrait des descentes aujourd’hui et donc des temps de roue libre. A l’inverse la puissance pédalante est de 297 watt aujourd’hui contre 283 le WE précédent. Au final, cette course est plus dure
physiquement car on passe beaucoup de temps sur des intensités seuil et PMA sur des durée de 2 à 8 minutes en cote. A l’inverse sur un parcours roulant, la puissance varie beaucoup et on ne reste
pas aussi longtemps dans le dure. Sur une course plate c’est un peu comme si on faisait de l’inteval court à PMA ou seuil et sur un parcours valloné c’est plus un travail d’interval long à PMA ou
seuil. Et, les efforts par interval long sont plus dure à supporter car on flirte avec le temps limite de soutien.

 

Lors de la première accélération des pétrolettes dans Mauzun j’ai fait un pic de puissance 5 minutes à 362 watt en prenant une grosse reculée, j’en ai gardé un peu, j’espérais bien revenir. Je
pense que devant ceux qui ont mi la poignée en coin ont du tenir 400 watt sur 5′

 

Classement, top 15 :
1 COMBAUD Romain ARMEE DE TERRE
2 ALAZARD Fabien  VC CALADOIS
3 CHADEFAUX Nicolas VC COURNON D’AUVERGNE 
4 ROMEDER Alexis CR4C ROANNE 
5 BRUN Xavier EC SAINT-ETIENNE LOIRE
6 HOAREAU Sébastien VC CALADOIS
7 PETIOT Kévin CC VIERZONNAIS  
8 BERARD Mickaël VC AMBERTOIS 
9 LUMINET Benoît CR4C ROANNE 
10 CESAR Bastien AVENIR CYCLISTE CUSSET
11 IVARS Sébastien VC CALADOIS 
12 VINCENT Frédéric VC AMBERTOIS 
13 BRUNET Aymeric CR4C ROANNE 
14 BIDARD François ACV AURILLACOIS
15 ORLHAC Boris VC COURNON D’AUVERGNE 

 

La suite des classements ici. Je suis 36ème. J’arrive pour la
30ème place environ. Les 11 échappés ne seront que 3 à résister au retour du groupe de contre et l’avant garde du peloton dans lequel j’avais pu me glisser… snif… c’est pas encore
ça.

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