Ou en est la forme du Coach

Ces 15 jours de stage m’ont permis de faire un bilan de mon état de condition physique que je savais en retrait par rapport à 2010 ou j’étais compétitif dès les premières courses.

 

Voici l’évolution de mes tests : 

PMA en décembre : 381 watt contre 417 l’année précédente

PMA fin février : 422 watt contre 432 l’année précédente

Puissance 14′ test col du vent : 347 watt contre 360 l’année précédente.

 

Volume kilomètre depuis le 15 novembre : 3500 km de vélo et 80 de course à pied. Ce qui est peu, mais la raison de ce retard est plus lié à 3 semaines de repos forcé suite à une grosse bronchite
en automne.

 

Bien sur il me manque 10 à 15 watt sur mon tableau de marche, et encore 10 à 15 pour être à 100%. Bref, il me manque 20 à 30 watt de PMA. Ces watt là seront les plus dure à gagner, mais rien
n’est perdu… Je n’ai pas encore intégrer de courses ni des charges d’entrainements très poussé.

 

 


 

Lors des stages, il y avait le Petit Boris Orlhac qui était présent pour la 3ème année consécutive.  Lors des 2 premières années, son niveau est resté le même avec une très forte PMA proche
de 7 watt par kilo pour ce petit gabarit de 55 kilo. Mais cela n’a pas pu se confirmer en course pour des raisons tactique, technique et aussi bioénergétique. En effet, la PMA ne dit pas tout.
Boris était très fort en 2009 2010 sur des efforts de 3 à 7′. Il nous mettait tous à l’amende dans les tests, meme des élites et des pros s’y casserait les dents. Par contre, au dela de 6 ou 7
minutes Boris s’effondrait. Sa puissance chutait très vite et en course il  n’était pas capable de reproduire ce genre d’exploit (sauf en début course). Bien souvent nous avons vu Boris se
coucher complétement au bout de 20 ou 40 km de course.

J’avais rapidement identifié le profil très anaérobie de ce garçon issus de la course à pied et des cross court, et donc capable de départ ultra rapide. Toutefois, pendant 2 ans nous n’avons pas
observé d’amélioration de son indice d’endurance, même en lui conseillant des efforts spécifiques, des sorties longues etc…. Il faut dire, que son entrainement était assez décousue, avec des
ruptures importantes dans la progression des charges d’entrainement.

Toutefois, cet hiver, et pour la 1ere fois depuis 3 ans, la PMA de Boris reste toujours aussi élevé, mais son indice d’endurance à progressé considérablement. Là ou Boris ne tenait que 77 ou 78
de PMA sur 15′ il est parvenu à tenir 83 84 % de PMA cette année.

Enfin, il s’est passé quelque chose. Je pense que cette année Boris devrait sortir des performances qui correspondent à ce qu’il laisse entrevoir depuis ses débuts. Une crainte toutefois, pour
parvenir à modifier son profil d’endurance, Boris à placer des très grosses charges d’entrainement en vélo juste après une saison de cross à pied et de trail allure seuil. Est ce l’effet des
cross de 30 à 45′ ou les grosses charges d’entrainement vélo qui ont permis cette progression. Les deux probablement, !! Ce qui est probable, c’est que ces gros efforts peuvent rendre délicat la
gestion de la saison. Pendant combien de mois Boris va t’il enchainer les efforts en courses avant de serrer le moteur ? Il me semble possible de ne pas serrer le moteur, à condition de faire le
métier, de placer des plages de récupérations au moins une fois par mois et résister à la tentation de se jeter sur toute les courses bille en tête.

 

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Boris le nouveau Fan de François Lamiraux aura été le seul à pouvoir jouer avec un élite sur ce stage.

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