St Just Près Brioude

_00004.jpgComme l’année dernière, 3 semaines après Embrun, je me suis aligné
sur le très difficile circuit de St Just près Brioude, une course cycliste ouvertes au 1ere catégorie du comité, 2ème et 3ème catégorie FFC. Si l’année dernière j’avais de très bonnes sensations
en prenant une 4ème place au vol… cette année la condition physique n’était pas aussi bonne… ce n’était pas catastrophique… mais 3 semaines de farniente après l’embrunman à ne faire que de
la récupe et des micro entrainement sans travail spécifique ne m’ont pas réussi comme l’année dernière.

 

Les conditions météo assez chaude auraient du m’inquiéter un peu car depuis 1 mois et demi je n’ai fait que des entrainement spécifique Embrun, c’est à dire, tot le matin à la fraiche. Mon
organisme n’était plus aussi efficace en refroidissement et j’en ai fait les frais.(sans jeu de mots….)

 

1ere montée, ca ne part pas très vite, on effectue la montée à 360 watt sur 10′ ( fourchette haute de ma zone intensité 4). 3 coureurs ont pris le large, et Fred comme prévus est devant avec des
costauds (Fred Vincent d’Ambert et Benjamin Olivier d’Issoire), bref 3 clubs favoris sont representés. Sur le plateau avant la descente, un contre se dessine avec un autre Ambertois et un coureur
de Montmarault, et comme ce ne sont pas des manches, je me décide à les rejoindres.. sauf que je sors à contre temps n’ayant pu prendre les roues au décollage faute de place… et là je vais
devoir me faire la peau pendant 1’58 » à 458 watt…. autant dire que j’en ai baver pour boucher le trou sur le groupe de tête qui vient de se constituer avec 6 coureurs et dont l’armature ira au
bout…

J’ai du mal à récupérer de cet effort et au passage sur la ligne la prime me fait très mal, j’ai plus un pet de capacité anaérobie… Dès les 500 premiers metres de cote… même si je sais qu’il
faut absolument basculer en tête… je suis dans le dure… essoufler, en surchauffe moteur… je m’accroche 1 km et je décramponne…. le reste du peloton me rattrape et je ne peux pas suivre
les attaques… je reste planté entre 300 et 320 watt (fourchette basse de ma zone intensité 4)… aie aie aie… si je ne parviens pas à recolller c’est cuit….

Bref, je bascule en 15 ou 16ème position à 30″ du 2ème groupe et 50″ du groupe de tête dans lequel je me trouvais… mais je sais déjà que la course est plié pour moi, je ne reverrais pas ces
coureurs… du moins pas tous…

Les tours suivant, ne seront qu’une épreuve de gestion genre CLM. Je rattraperais quelques coureurs pour constituer un groupe de 4 dans lequel on y retrouve Benjamin Olivier, qui comme moi est
passé de l’échappée au 3ème groupe. Dans la 5ème montée je decide d’accélérer le rythme et de terminer seul car je sens qu’on avance plus beaucoup dans le groupe. Bref, je passe en mode CLM
solitaire reprendre encore 2 ou 3 coureurs en perdition pour terminer 11ème. Ce qui n’est pas si mal compte tenu du niveau très relevé de la course.

 

Le rapport Watt :

ANNEE 2009 2010
Puissance brute 270 267
Puissance pédalante 325 303
Puissance normalisée 321 306
Meilleur puissance 2′ 459 446
Meilleur puissance 5′ 410 380
Meilleur puissance 10′ 370 358
Meilleure montée 399 360
Moins bonne montée 336 315
 Place  4 11 

 

 

Globalement, je n’étais pas configuré pour tenir le choc devant : désadapté de la chaleur et de ce genre d’effort violent.

 

Fred Vincent l’emporte… et les Ambertois ont une fois de plus montrée leur suprématie en auvergne sur ce genre de parcours sélectif. Déjà à la Durtoccha les 2 meilleurs auvergnats étaient
Ambertois, puis ce fut de même au Souvenir René Jamon et sur les Monts du Livradois, au championnat d’Auvergne… bref, une victoire qu’on pouvait difficilement aller chercher… même si on avait
un peu d’espoir.

La performance de Fredéric Vincent est énorme, il gagne en 1h51 (d’après le journal) en faisant preque la moitié de la course en solo, le second est à 5 minutes, … moi je met 2h02… même au
top niveau la victoire m’était inacessible au vue de la performance canon de Frédéric Vincent.

 

Ce fut l’occasion aussi de papoter avec des connaissances que je ne rencontre que sur les courses et cela fait plaisir de revoir des stephanois ou des brivadois que je connais depuis… ou la…
presque 20 ans pour certains…

Et enfin… merci à michel notre DS qui nous a servi en orangina bienvenu à l’arrivée…

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