Critérium de Cournon

Olé, ca y est le critérium de Cournon au Zenith d’Auvergne à eu lieu. Une quarantaine de coureurs dont une douzaine d’amateur de la région étaient au départ.

Mon travail, n’était pas glorieux puisque je devais vendre les programmes aux spectateurs à l’entrée du circuit… moi qui ne suis pas vendeur dans l’ame !!! Heureusement, de temps en temps cela
me permettais de voir arriver des tas de gens que je connais pour certains depuis des années et qui m’ont vue rouler vers 10 ou 12 ans (Sport Cyclo Thiernois), ou encore des coureurs pro que j’ai
le plaisir de cotoyer comme Sebastien FF (Fournet Fayard), ou Damien Monier. Ce fut l’occasion de parler un peu pendant 5 minutes.

Et le truc très sympas, c’est que je suis repartis avec une tenue complète de l’équipe de Sébastien qui m’a offert ça en arrivant. Et comme un cadet, j’étais ravi de déballer cette tenue
intégrale qui part des socquette jusqu’a la casquette en passant par l’essentiel cuissart et maillot. Bref, un cadeau que je ne manquerai de porter sur mes dernières sorties longues.

 

http://sebastien-fournet-fayard.wifeo.com/images/lombarda-3.jpgSébastien m’expliquait la difficulté pour lui de courir en tant qu’équipier. Certes il fait ce qu’on lui demande pour ces leaders Pardilla (grimpeur) et Ventoso
(sprinteur), mais il a du coup rarement de cartes blanches pour se glisser dans les échappées. La culture d’équipe en Italie est particulière car l’équipe mise tout sur un leader et il n’est pas
question de sortir de la ligne de conduite du DS. Les oreillettes sont finalement nuisible à l’initiative tactique car le DS sait à peu près ce qui se passe et peut donner les consignes aux
coureurs. La fin de saison lui laisse peu de course pour avoir carte blanche, mais c’est déjà sa 3ème année chez les pros. Le temps passe et j’espère qu’une équipe Française lui ouvrira ses
portes en se basant sur ses qualités à se mettre aux services de l’équipe. Ce qui n’est pas simple, même pour des pros, il faut mettre ses rèves et ambition de coté de temps en temps.

Avec Damien qui avait vu mon article sur le blog, nous avons pu parler de WATT et notament de son test de 20′ à 449 watt qu’il a battu déjà puisque son record sur un test de 20′
en cote est de 461 watt. (1m88 75 kg) Cette valeur n’est pas mesurer en course, mais sur des tests maxi destiné à faire un diagnostique de l’état de forme. En course, Damien me disait atteindre
des pics à 440 watt sur 20′, et l’année dernière au Tour de Suisse il a fait des grosse montée dans ces valeurs là sur une douzaine de minutes en fin d’étape.

Le fait qu’on fasse mieux sur un test brut est normal. En générale, les meilleurs puissances sur des efforts inférieures à 20′ sont obtenus sur des tests maximal lors des entrainements.

Sur le Tour de France, le massif des pyrénée était dure et même dans les alpes la bagarre était dure, pas seulement dans les cols, mais aussi les kilomètres avant le pied du col ou le peloton
roule comme pour une arrivée au sprint. Cela était très usant physiquement et mentalement.

Pour Damien l’enchainement Giro et Tour est quelques chose de très dure, le corps ne se remet pas facilement d’un grand tour. Et à ce niveau là, une petite baisse de régime se paye très cher.

 

Bref ce fut un plaisir de croiser des coureurs qui font du vélo avec passion et dans lesquels on peut croire (ils ne sont pas les seuls) dans leur performance qui sont exceptionnelles, mais
tellement plus humaine que celle du podium du Tour.

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