Course La Combelle, le Grand Prix des gueules noir

A défaut de gueule noir on avait un peu la gueule marron de poussières généré par les motos du terrain de cross qui se trouvais sur notre circuit…. à l’échauffement, j’ai même fait demi tour en
voyant ce nuage de poussière…

 

La course : Certes !, j’ai la forme à 1 mois de l’Embrunman et ses 11 heures d’effort solitaire, mais j’ai quand même une certaine tendance à rouler tel un diésel sans grosse injection, avec du
mal à mettre en route la machine à watt. Ajouter un bon coup de chaud que j’ai prix un jour en roulant par 36 ° ou j’ai même fait demi tour au pied de la croid Morand tellement j’étais en
surchauffe… Bref je prend le départ dans le floue sur ce parcours de puncheur au plateau très relevé puisque les coureurs de 1ere catégories sont au départ ainsi que le talentueux Le Cuisto
comme dise les jeunes du club. Euh…. en fait c’est Pierre Henri Lecuisinnier, un juniors qui voltige et domine chez les jeunes depuis quelques années et sur qui l’auvergne fondent de gros
espoir.

 

Dès le départ… ca fuse de toutes part… je suis déjà brulant et en queue de paquet, je ne m’affole pas, j’espère que cela va rentrer dans le rang. au bout de tout, le peloton
est scinder en 3 groupes qui se tiennent avec 15 ou 20′ d’écart…. et bien sur je suis dans le dernier.. bon je me décide à boucher le trous…. car je sent que la selection est en train de se
faire par l’avant, c’est a dire, que si on attend trop on se retrouve piéger derrière avec des coureurs qui ne peuvent revenir et les costaud se sont regroupé devant a force d’attaque incessante.
Je  ne pose pas vraiment un mine, j’appuie à bloc sur les pédales en restant assis  entrainant Kevin dans ma roue, et rapidement nous bouchons un premier trou sur le peloton
intermédiaire. A peine ai je récupéré 2 minutes que je me décide dans la bosse à bouché le  2ème trou avec le peloton de tête, et hop, un coup de 500 watt sur une minute et me revoilà
devant… par contre, j’ai mal… je sent le cramé…. fait trop chaud… et comme la chaleur me monte à la tête je sais pas ce qui me prend, je pose un mine, je prend 100 m, mais j’explose
aussitot… ou la la…. je me relève et n’essaye même pas de prendre les roues des contre attaquants… je vais mêmes sautés, puis revenir dans le descente suivante.

Au bout de 4 tours nous ne sommes plus qu’une douzaine devant, et suite à une accélération prévisible de Pierre Bourgeot qui n’a cessé d’attaqué au même endroit, je me retrouve
encore laché…

J’ai bien cru que c’était plié, car WIWI était devant avec 2 coureurs d’Issoire, 2 de montmarault et un de Clermont Co, bref tous les clubs sont representé avec des leaders… sauf que devant,
l’entente n’est pas bonne et avec la chaleur les coureurs qui allument des pétards entre vite en surchauffe et nous revenons au prix d’un bel effort propulser par Nicolas Chadefaux qui fait péter
les watts pendant 2 minutes…

La suite ne sera qu’un remeake avec des attaques, je laisse filer et je reviens au train ensuite… bref, je ne m’affole plus, je sais qu’au train le diesel que je suis va revenir…

 

A un moment, je me retrouve tout de même dans la bonne cassure en revenant seul sur les 5 fuyards qui ont passé l’apm à attaqué pour se neutraliser ensuite… et là, je n’ai pas essayé de rouler,
car de toute façon, mon collègue wiwi est derrière, et si je veux qu’on arrive à gagner, il n’est pas question de se cramer à rouler pour recevoir ensuite des offensives dans mes guiboles
incandescentes… donc je refuse gentimment un relais à Pierre Bourgeot qui n’a pas compris pourquoi je refusais de rouler… Qu’il se rassure ca n’a rien de personnel, mais tactiquement le but
c’est de gagner et au vue de ce début de course je me rend bien compte que je ne suis pas en mesure de le faire seul et que wiwi aura aussi besoin d’aide… donc je préfère agir pour neutraliser
cette échappée dans laquelle je risquais de prende feu.

Nous sommes donc rapidement repris pas les coureurs qui ont céder du terrain et nous voici à 10 pour le dernier tour…. Maintenant, je me dit que tous le monde peut gagner, et
je sais qu’il me reste qu’une seule cartouche car j’ai brulé les autres pour revenir en début de course.

Les attaques fusent dans l’avant dernière cote, je laisse faire, je dois prendre ce risque, car de toute façon, je n’ai qu’une cartouche à porté très limité, j’amorce un retour au train sur la
fin de la cote et dans la descente.

Dernière bosse, regroupement générale… olé je la pose cette ultime… je lache tout ce qui me reste là ou la pente est la plus raide, il reste 3 coureurs dans ma roue, Fred Vernet, Lecuisinier,
et Perrier….je ne peux pas les lacher à la pédale, je me relève et me prépare à l’éventuel contre, qui ne viendra pas finalement. 3 ou 4 coureurs reviennent à la faveur de la descente, les
attaques fusent, jusqu’a ce que le jeune de Montmarault sorte à 1 km…. je l’imiterai un peu plus loin à 600 ou 700 m, et je viendrais échouer à quelques mêtre pour la victoire….

Je n’avais pas le choix, au sprint mes chances était de l’ordre de 1 % face à des jeunes aussi explosifs, je devais essayé de sortir dans les 3 derniers km.

 

En termlogo_PT2008_simpl_big.jpge de
puissance, les données sont très intéressantes
car j’ai fait des efforts conditionné par la chaleur. C’est a dire que les pic de puissance pour des durées de 3 à 30′ sont relativement
faible. En revanche sur des efforts inférieurs à 2 minutes, les valeurs sont normale. Ce phénomène s’explique par le fait que lors d’effort intense prolongé (au seuil et au dessus) on doit faire
face à une accumulation de chaleur dans l’organisme, et que si celle ci est trop importante, on ne peut soutenir l’effort musculaire car la priorité sera de refroidir le corps. L’énergie est donc
utilisé pour le refroidissement et non pour les muscles.

Par exemple mon meilleur pic sur 5′ n’est que de 336 watt, c’est 10 à 15% inférieur à ce que je fait en temps normal en course, et cela se retrouve sur tous les pics d’efforts dont la durée est
de 3 à 30′.

La puissance moyenne brute n’est que de 239 watt….en effet, j’ai essayé de limiter la surchauffe en plaçant le plus de temps de roue libre possible dans les descente et en roulant à l’économmie
dès que cela était possible. Par contre la puissance normalisé dépasse les 300 watt de moyenne, ce qui reflete la bonne forme du moment car j’ai pu mettre en route la machine très souvent sur des
durée d’effort courte, ce qui permet d’éviter la surchauffe  des efforts continus, et finalement, la puissance moyenne est resté très stable pendant les 2h15 de course.

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