Classique Huriel Désertines Etape 2

Après le CLM du matin ou j’ai pris plaisir, bien qu’en ne terminant que 53ème, il fallait se remettre en jambe pour une course en circuit de 14 km à faire 8 fois.

 

Les jambes étaient bonnes et même après le CLM je me sentais relativement frais. Lors de l’échauffement, je vais déchanter un peu, non pas à cause de mes sensations mais lorsque j’ai vu le
parcours…. les routes sont étroites, sur un bitume assez abimés et avec des relances à la pelle…. moi qui déteste frotter depuis quelques années je vais être servis. Avec des coureurs élite
et une centaine de coureurs je sais que le placement sera crucial au pied de la cote et lors des relances.

Malgré cela, je ne réussirais pas à me placer convenablement et si je réussit à remonter à l’avant avant la pluie, je vais vite redescendre dans les dernières roues lors des premiers virages sous
la flotte. J’étais mal à l’aise. Et oui, j’ai la trouille des gamelles, d’autant plus que j’ai un pneu arrière qui ne tient pas sous la pluie. C’est un Kenda increvable capable de faire 5000 km
sans broncher, mais avec un gomme instable sur route mouillé et j’ai senti 1 ou 2 glissades de l’arrière qui ont finit de me bloquer sur tous les virages.

Bref, je vais tenir 4 tours à faires des relances de malades après chaque virages mal négocier de ma part, et finalement le plus dure n’était pas la cote, mais les relances qui suivait sur le
plateau.

 

Je me suis donc fait lacher sur le 4ème tour, je reviendrais à l’amorce du 5ème pour de nouveau perdre le contact après la bosse. Puis je vais terminer les 3 tours en compagnie de Wiwi et 2
autres coureurs, de Clermont Co et de Limoges. Nous terminons au train mais pour moi avec un mal de ventre assez génant qui faillit me faire arréter la course avant le dernier tour. Mais comme
j’avais décider de cumuler un maximum de bornes allures soutenue, j’ai résisté à la tentation de filer au c….tte pour assouvir l’envie toute puissante… tiens ca me rappel quelque chose ça….

 

Au final la journée ma permis de faire plus de 160 km dont 125 en course pour un peu plus de 4000 kcal oxydé dans les mitochondries…. soit 40 % de ce qui m’attend cet été sur l’Embruman. Il est
vraiment tant de s’y mettre !

 

En ce qui concerne le fichier puissance de cette course il n’est pas extraordinaire, si ce n’est le nombres de fois ou j’ai du faire un effort au dessus de 550 watts pour relancer. 52 relances au
dessus de 550 watt dont la moitié au dessus de 700watt. C’est la fréquence des relances Intensité 6 qui m’a posé problème. Et c’est aussi de ma faute car étant mal placé, nul dans les
trajectoires au milieu d’un peloton d’expert je ne pouvais pas faire autrement que de me désintégrer les jambes à ce petit jeu.

 

Il s’agissait de ma 4ème course et honnetement, je ne fait pas le poids avec les 1eres, je termine dans le grupetto à chaque fois que je courre avec les 1ere catégories. Le fossé m’a l’air assez
important entre 1 et 2, surtout au sein de la catégorie 1 ou il y a les élites et les autres. Il y a au moins 10 % de puissance dans les jambes des élites.

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