Boucle de la Sioule

Me voilà parti pour une énième course de vélo….bon allez c’est que la 2ème cette année. Donc me voilà parti sur une course toute nouvelle créée pour que les jeunes espoirs auvergnats puissent
s’aguerrir dans un contexte difficile de course de bordure. C’est don en écoutant du Jean Ferrat dans la voiture que j’arrive au départ détendue… oui de Jean Ferrat…. je découvre certaines
des ces chansons poétiques et engagés et j’adore ça… Bref, revenons à la course.
Je connais les moindres recoint des 60 premiers kilometres car la course passe dans mon village à Maringues et j’ai du emprunter certaines routes des centaines de fois depuis l’age de 6 ans.
J’avais envie de profiter de ma bonne connaissance du terrain pour faire un course offensive et j’avais fait passer le mot aux espoirs du club.
« Les gars, il faut courir devant dès le début, le peloton n’est pas aussi homogène qu’une course en élite ou en 1.2.3, donc, les coureurs les plus forts et opportuniste seront vite devant ».
« Un des points clef de ces 3 tours de 23 km c’est la sortie de Maringues, le peloton sera étiré et à la sortie c’est faux plat montant et vent de coté jusqu’a St Ignat…. ce coin là est parfait
pour une grande offensive. »

boucle-de-la-sioule-2.JPGBon, désolé, mais on n’a pas attendu
Maringues pour mettre un coup de visse. En effet, comme j’ai horreur de frotté dans un peloton pour rester devant, je décide vite de me glisser dans tous les coup et de vivre la course de
l’avant, pas question de trainé au fond du paquet.
KM5, je remonte enfin à l’avant et je pose une première petite mine pour faire semblant histoire d’étirer le cocotier à l’approche de Surat dont la traversé est un peu scabreuse. Je suis vite
relayé par 2 cussetois, puis sortie de Surat, Mounir pose une petite mine et part avec 3 ou 4 coureurs.
L’avance du groupe Mounir est faible, 100 m, bref il est facile de revenir pour celui qui se décide. Je reste à l’avant, suivant toutes les accélérations et au moment de la jonction avec le
groupe Mounir, Gael Mainard pose une banderille, je prend la roue, j’entend des encouragements d’un coureur qui veut que je prenne le relais, je jette un oeil derrière, je vois une cassure, 7 ou
8 coureurs, Prédator est là, pas question d’hésitez je prend un relais et nous nous organisons  à 8 tout de suite…. cette escamourche partis au KM 10 sera la bonne, nous prendrons vite 40
secondes en nous relayant vent de face. Mon regret c’est de ne pas voir de jeunes du club comme Mounir, Nicolas dans ce groupe….car je peux vous garantir que pour intégrer cette échappée, il
ne fallait pas avoir une puissance de fou. Il a suffit de produire un accélération de 5″ à plus de 1000 watt pour prendre la bonne roue au décollage, puis 30″ à 459 watt et 5′ à 314
watt…..  ce genre d’effort, la plupart des coureurs du peloton en sont capable. Il fallait juste être présent au bon moment et capable de faire cet effort avec un tout petit peu de
fatigue….. Le plus dure, c’est pas de prendre l’échappée, c’est de tenir 100 bornes après et de ne pas avoir peur de partir à 100 bornes de l’arrivée.

Pendant les 107 km d’échappée note avance maxi aura atteint 1’42 » au meilleur moment, mais derrière le peloton ne cesse d’exploser et des groupes de contres attaques se formes et se rapproche à
1′ à 40 km de l’arrivée. Tous le monde dans l’échappée comprend qu’on ne peut pas se relacher et nous allons essayer sans même nous parler de relancer l’allure, chose que nous allons faire pour
contenir un groupe de contre attaque qui nous a en point de mire. L’écart va remonté à 1’25″… le bras de fer est en notre faveur….. mais à 10 km de l’arrivée alors qu’on commence à se dire
que c’est bon…. et bien non, on nous annonce 2 coureurs à 59″…. , puis 54″, puis 49″….. heureusement il ne reste plus que 2 km et nous pouvons enfin pensez au sprint… enfin, si on peut
appeler ca un sprint, car nous sommes tous complétement fanés.
J’avoue qu’a ce moment là, je crois en mes chances, je connais les 2 roues à prendre dans ce long faux plat de 500m, mais cela ne suffira pas, je ne reussirais qu’a prendre les bonnes roues, mais
sans même pouvoir tenté de déboité…. le sprint est parti à 500 m avec Frédéric Vincent, j’étais dans sa roue…. mais le coquin reste le plus fort comme il l’avait montré sur la Durtoccha le WE
dernier.
Pour vous situer le sprint, j’ai produit environ 567 watt sur 30″…. ce qui est nul, car en théorie je peux produire 800 watt sur 30″…. mais nous avons roulé pendant 3 heures au train dans le
vent avec des groupes au fesses et à la fin, personnes n’est capable de faire un vrai sprint…. cela se joue avec les forces restantes….

Classement de la 1ère journée
1 : Frédéric VINCENT   (V.C.Ambertois)  les 115 km en 2h 49′
2 : Bertrand LECLERCQ  (U.S.P.Issoire)  mt
3 : Mickaël REGNER   (A.C.Cusset)  mt
4 : Quentin LEPLAT  (V.C.Cournon d’Auvergne)   mt
5 : Pierre ROUX  (A.C.Cusset)  à 14″
6 : Sébastien MOREAU   (V.C.Cournon d’Auvergne)  à 15″
7 : Gaël MAINARD  (E.C.Clermont-Communauté)  à 20″
8 : Christian LARGIER   (E.C.Clermont-Communauté)  à 53″
9 : Sébastien TAILLON   (U.C.Digoin)  mt
10 : Nicolas GENEBRIER   (A.C.Cusset)   à 2′ 57″

Statistique de puissance de la Durtocha et des boucles de la sioules. La durtocha aura été plus difficile en terme d’effort. Extrait de mon CARNET D’ENTRAINEMENT

http://spreadsheets.google.com/pub?key=tlMfQcXryj7M6gckqMEF2JA&oid=79&output=image


http://spreadsheets.google.com/pub?key=tlMfQcXryj7M6gckqMEF2JA&oid=78&output=image

 

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