ENTRAINEMENT ET TEST CLM

Compte rendu d’une séance d’entrainement CLM avec les coureurs du VCCA.
Nous avons reconnu un parcours CLM de 6.9 km et 4 coureurs ont fait une simulation à 90 95 % de leur maxi avec le reste du groupe dans la roue. Le simple fait de ne pas être en configuration
course réduit les performances en dessous de leur valeur réelle. A cela s’ajoute des conditions froides et une certaine retenue pour écraser les pédales
L’objectif était que chacun puissent voir et ressentir la façon dont chaque coureur va gérer son effort.
Ce CLM n’est pas chosie au hasard, c’est le seul ou j’ai pu faire une performance correcte depuis mes début et ou j’ai  eu l’impression d’aborder l’épreuve sans trop de pré fatigue et de
bien gérer mes ressources.

Nous avions des capteurs de puissance pour analyser et enregistrer les données.


Parcours :
6.9 km roulant  qui comporte 45 m de denivélé positif  :  dont une montée finale de 620 m à 6 % environ (pente irrégulière plus proche de 8 sur la fin.)
Peu de relance, par temps secs il n’est pas nécessaire de freiner et on peut pédaler sans faire le moindre temps de roue libre.



Les temps

  • Séb  : Temps total 11’03 (377 watt*) , temps de la montée finale 1’33 » (450 watt)
  • Coach : Temps total 11’02 » (342 watt*)  temps de la montée finale 1’26 » (504 watt)
  • Alex : Temps total : 11’36 » ( estimé 290 watt) temps montée finale 1’41 »
  • Mounir (temps HS…. pas en condition)

Valeur en course lors du CLM en mai 2009 :
Coach : 10’08 » (36 watt**), dont 542 watt sur la montée finale.
Seb : 10’07 » (pas de donnée puissance)
Prédator : 10’02

* : les valeurs de puissance sont brutes et ne peuvent pas être comparées du fait de nos gabarits différent (seb 76 kilo, moi 69, alex 64), la taille jouant aussi un role dans le coefficient
de trainée aérodynamique
** : remarquez qu’avec 18 watt d’écart mon temps d’hier n’a rien à voir avec celui de mai 2009 en compétition. Les raisons sont les suivantes : vélo classiques sans guidon, sans roue, sans
casque, vetement d’hiver qui augmente la résistance de l’air et la surface frontale du déplacement, et aussi température froide qui augmente la densité de l’air.

Analyse suite :

Départ 3 premières minutes
Seb : 368 watt, 41.3 km/h
Coach : 338 watt 41.1 km/h
Alex : 40.1 km/h (estimé) 320 watt

Départ correct sur 3 minutes pour seb et coach, toutefois, pour Alex les 30 premières secondes furent trop intenses, ce qui fait qu’Alex est partie dès le début sur des bases trop élévée par
rapport à ce qu’il pouvait logiquement tenir pendant 10′. Sa puissance va diminuer ensuite mais restera toujours critique ce qui fait qu’il abordera la cote sans réserve d’énergie anaérobie.
Cette énergie anaérobie est un peu comme un turbo dont la quantité est limité. On utilise cette super énergie en continue ou d’un seul coup. Une fois cette réserve épuisé, elle ne se recharge pas
si vous ne descendez pas nettement l’intensité.

Regardons la puissance soutenue dans les 2 minutes qui précede la cote finale :
Coach : 290 watt, 37.2 km/h
Seb : 358 watt, 37.68 km/h
Alex : 35.25 km/h

Ce qui est suprenant c’est que la phase d’approche du dernier km avant la cote est faite pour coach et seb à une vitesse proche (37.2 et 37.68 km/h) avec une puissance enregistré très différente
(290 et 358 watt).
Coach, à réduit sa puissance à 290 watt lors des 2 minutes d’approche de la cote, cette puissance est pour lui assez facile au vue de sa PMA de 417 watt. Pour Seb, la puissance lors de l’approche
est largement supérieur à celle du coach pour une différence de vitesse assez faible et un gain de 2 ou 3 secondes.
Pour Alex, on n’a pas de donnée de puissance, mais sa vitesse est de 35.25 et on peut estimé sa puissance à 270 watt, ce qui n’est pas très elevée mais reste proche de sa puissance critique
(seuil).
Dans les 2 cas d’Alex et Seb, la puissance d’approche ne permet de recharger l’énergie anaérobie, (le turbo). La montée sera difficile et ils ont eu du mal à « mettre les gaz »

Ce qui est bizarre c’est que la puissance d’approche de Seb est très haute pour une vitesse pas énorme. Les raisons peuvent être diverses : relachement posturale, mais en haut du guidon, bras
trop tendu et donc buste relevé et un mauvais coefficient de trainée aérodynamique. Ou alors choix des trajectoires sur le sol  abimé. Dernière hypothèse très plausible, mais incomplète,
lorsque je suis passé avant la cote, j’ai doublé le grouppe de Mounir et cela m’a abriter quelques secondes et m’a permis de réduire ma puissance sans décélérer.
CLM-Test-Chabert.png
Courbe de puissance, vitesse, cadence de Seb

CLM-Test-Leplat.png
Courbe de puissance vitesse de coach

CLM-Test-Laval-indirect.png
Courbe de Vitesse d’alex. (Attention les donnée de puissance sont celle du coach qui était dans la roue d’Alex lors de ce test. La puissance d’alex à été estimé a partir de sa vitesse
moyenne(35.5), son poids (64), la densité de l’air, (1.29) le dénivelée du parcours (45m), le coefficient de roulement (0.006) et de trainée aérodynamique (0.32)


Analyse visuel des courbes.
On voit clairement que la puissance et la vitesse ne sont pas constante lors des 6 km de plaine. En fait ces 6 km ne sont pas parfaitement plat et présente des légeres montées et descentes de 20
à 100 m avec quelque metre de denivelée. Ces légère variations suffisent à rendre les vitesses et puissances très irrégulière.
Globalement la puissance et la vitesse diminue jusqu’a l’ascension finale.

Remarque :
Je n’ai pu voir qu’Alexandre à l’oeuvre, j’ai juste remarqué qu’il avait un temps de roue libre à chaque fois qu’il se rassoie sur la selle après s’être mis en danseuse. Cette fraction de seconde
suffit à perdre un peu de vitesse. Il y a eu un autre temps de roue libre lors di virage après le pont alors que cela n’était pas nécessaire, ce temps de roue libre était plus long. Le départ
d’Alex m’a parru très rapide, trop rapide.
La position les mains en bas du guidon n’est pas terrible en simulation CLM car les avant bras ne sont pas effacé de la trainée aérodynamique et les coudes écartés offrent un plus grande surface
frontale. Il faut essayer de faire en sorte que les avant bras soit horizontale en posant les mains sur les cocote ou en pliant les bras pour baisser le buste si on garder les main en bas du
guidon.

Pour moi, je ne sais pas j’ai pas vue, il me semble juste avoir raté quelques trajectoires plus courte dans certaines courbes. J’avais tendance à libérer plus de watt sur chaque petite faux plat
et à ne pas trop insister sur les portion descendante.

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