Capteur de Puissance Look Maxone

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Je viens de découvrir l’ancêtre des outils de mesure de la puissance avec le Look Maxone utilisé en 1989 par l’équipe Toshiba. Il s’agissait d’un véritable capteur de puissance direct, mais dont
la sensibilité était insuffisante. ( la raison de sa non commercialisation semble pus lié à l’arrivée des cardiofréquencemètre qu’a ce problème de sensibilité).

Par exemple, le capteur avait du mal à faire varier la puissance si on changeait de position sur le vélo, c’est comme cela qu’on s’est aperçue que la capteur révolutionnaire avait encore des
lacunes en terme de sensibilité. Il restait malgré tout très fiable en cote ou sur un effort constant.

Son prix (4000 Francs en 1991), ce fut aussi un sérieux frein à son lancement car en 1991 pour 4000 F vous aviez un très bon vélo de compétition. (Et oui dure l’inflation, aujourd’hui c’est 4000
€)

 

Voici une vidéo de Marc Madiot dans le CLM qui arrive à Orcières Merlette, une montée que je connais par coeur. On y voit en télémétri la puissance de Marc Madiot dans les derniers kilomètres. Il
monte à 22 23 km/h pour une puissance d’environ 380 watt, ce qui me parait très cohérent comme valeur.

A voir ces images d’un autre temp, on se dit que l’EPO n’est pas encore là, car le style est très sacadé, la fatigue musculaire dans les jambes incite les coureurs à tirer avec les épaules, à se
déhancher dans tous les sens pour compenser la perte de forces des cuisses et des ischios…. Et puis, une montée à 380 watt dans le final d’un CLM en cote, cela me parait normal pour un homme
sans EPO. Aujourd’hui sur le même CLM il faudrait tenir 420 à 440 watt. A cette époque le dopage se résumait à des anabolisants, des corticoides et des psychostimulant et parfois à des
transfusions sanguines… mais cela était moins courant que les autres dopants dont les effets étaient parfois perverses en terme de performances sur plusieurs jours.

 

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