Analyse du parcours vélo d’Embrun.

Voyons voir, qu’est ce que je retiens de ce parcours vélo du célèbre triathlon d’Embrun.
1 : il est magnifique avec de jolis coin, des montagnes, des torrents, la vue sur le lac et les gorges…. s’il fait beau c’est vraiment un décors de rêve éveillé.

2 : il y a du denivelée, certes mais pas autant qu’annoncé par les organisateurs (3500 m environ avec GPS Garmin Orégon 300, bien plus fiable que le Polar dont l’altitude varie même en natation
!!.) Le col de l’Izoard n’est pas le plus dure car c’est un effort long d’une heure et plus qui attend les concurents,
par contre la montée du Pallon et du Chalvet sont 2 grosses vacheries qui arrivent en fin de parcours en plein caniar et avec des pente assez forte. La montée du départ aussi est très dure, mais
il ne faut pas se faire de souci on est pas encore entamé à ce moment là, il faut juste partir sur les bonnes bases (300 w pour moi) et ne pas s’inquiété si on met déjà tout à gauche car la pente
est parfois sévère et irrégulière.

3 : le parcours est ultra technique, les cyclistes qui ont déjà fait des courses en ligne en montagne posséderont ce savoir faire dans les descentes qui ne sont pas rapides car les virages
s’enchainent très très vite et il est impossible de mémoriser l’intégralité du parcours, on doit donc redécouvrir chaque courbe. De plus la route est très souvent défoncé, parfois avec un peu de
gravier ou du goudron fondu, il faut parfois placer les roues dans un trou de souris pour éviter les glissades, les crevaisons et ne pas perdre les précieuses secondes. Je pense qu’entre le
virtuose du pilotage et le pilote moyen l’écart peut se chiffrer à près de 10 minutes. En effet il n’y a pas que les descentes qui sont techniques, de nombreuses portions empruntent des routes
étroites, sinueuses avec parfois des voitures génantes, des tunnels, des relances., et des petites cotes de quelques dizaines de mètre.. et le véritable expert qui fait corps avec le vélo saura
changer de braquet au bon moment, freiner juste pour ne pas perdre trop de temps, relancer en dosant ses forces pour ne pas taper dans l’anaérobie lactique tout en reprenant assez de vitesse.

4 : le vent… il peut être redoutable, lorsque nous avons fait notre reconnaissance la journée était annoncé très ventée et nous avons connus des moments laborieux ou nous étions plantés
à 15 km/h sur une route qui ne rend pas. Il ne faudra pas perdre son sang froid et commencé à douter.

5 : un vélo de CLM est totalement inutile, le confort est insuffisant, même le guidon triathlète ne sert pas à grand chose, il n’y a pas de portion assez longues et parfaitement roulante pour
l’utiliser. Trop de virages, trop de trous dans la route, trop de cote et les 400 g de guidon en plus font perdrent un peu de temps en cote, donc pour moi : exit le guidon de CLM.

6 : la dépense d’énergie pour moi (68 kilo) est de 5500 kcal (hors métabolisme de base) sur un tel parcours. J’en ai ingurgité 1800 pendant le parcours en plus de mon petit déjeuné, et c’était
insuffisant, la fringale me guettait en fin de parcours. Il faut passer à 2500 kcal voir 3000 sur ce parcours. C’est en vélo qu’il est le plus facile de recharger le moteur. La consommation
énergétique devra être plus importante que pour participer à une cyclosportive. Les estomacs qui ne craignent rien auront un avantage important par rapport aux petits mangeurs qui ont du mal à se
ravitailler à l’effort.

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