10 km d’Aurillac : la flèche à gauche après 1.5 km

Et une course de bachée en plus (la 2ème cette année)… décidemment je n’y arrive pas cette année, à chaque fois que je pars pour un 10 km et faire un temps, c’est laborieux.
Ce matin, sur le 10 km d’Aurillac, j’avais de très mauvaises sensations. Pas de jambes, pas d’énergie, respiration difficile… et au bout d’1.5 km j’ai du lever le pied tellement j’étais mal et
j’ai finalement baché au bout de 3 km de course.
Avant le départ, je n’arrivais pas à me concentré, j’ai même hésité pour me rendre sur place.

Mon diagnostic : pas assez de temps pour récupérer du 13km Thiernois. A chaque fois que je fais un course en fleurtant avec mes limites et avec de bonnes sensations, j’ai énormément de mal à
récupérer. Si j’avais été moins bien à Thiers, j’aurais peut être mieux récupérer. En fait, une grosse performance à pied s’accompagne toujours d’une grosse destruction et d’un délai de récupe
allongé.
A thiers je termine la course sur les talons de Damien Noailly qui avait fait un 32’09 » lors du 10 km de Brive 1 semaine avant et à 40  » de Fabien Chartoire. Bref, les jambes étaient là… et 8
jours plus tard je n’avais pas récupérer.
Il était évident que l’enchainement de 3 courses en 16 jours seraient difficile. Surtout que je flirte avec mes limites à chaque fois. Mais vu mon emploi du temps, je n’avais pas le choix. Ma
prochaine course risque d’être dans 1 mois… alors je voulais tenter le coup. Ce fut moyen en terme de résultats.

Maintenant place à une sortie de 300 km prévue le 30 juin s’il fait beau. Ca c’est pour le fun, et comme j’ai pas de course en vue début juillet, je me fait un petit plaisir LOL…

PS : vous retrouverez qq photos dans l’antiblog du PPG et un récit un peu moins glorieux, mais rigolo je pense…. j’ai peur du compte rendu de SOSO car j’ai un peu craqué sur le paquet de petit
lu après mon abandon…lol !!!

L’image que je retiens, c’est quand même mon petit garçon qui en me voyant arrivée à pied du premier tour, à courru vers moi avec le sourire jusqu’aux oreilles pour me sauter dans les bras… lui
il s’en fiche que papa batte le record ou pas… du moment que je reviens….

La victoire reviens à Patrice Suc avec beaucoup d’aisance.

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