Cet autre qui me ressemble mais qui n’est pas moi

C’est Simon, mon petit garçon qui embelli ma vie et qui chaque jour me fait rire par ses réactions, ses paroles, ses gestes, ses bétises, mais qui me met parfois en pétard lorsqu’il fait ses
caprices d’enfants… eh oui ca arrive aussi.

Quand je passe du temps avec lui je me sent enfant au même âge et je me rapelle de mon enfance. Simon me ressemble dans sa vitalité à toujours bouger. Il a toujours envie d’aller dehors, de
courir, de faire du ballon, de faire du vélo,  de jouer avec sa pelle et son marteau.

L’année ou Simon est né j’avais peur de ne plus vivre comme avant et de devoir mettre le sport entre parenthèse. Avant sa naissance je me suis entrainé sérieusement et j’ai gagné une de mes plus
belles course à Belfort sur le Championnat de France de Duathlon.
L’année suivante, Sophie était en congé maternité et mon emploi du temps me permettait de m’entrainer. Je me disais, « va y : donne encore le maximum car après tu n’auras plus le temps« .
Et effectivement lors de la 1ere année j’ai réalisé encore de belle performance avec notament mon record sur 10 km.
Ensuite, je me suis calmé un peu, et j’ai du rester plus souvent à la maison pendant que maman travaillait et mes résultats sportifs ont baissé, sensiblement mais pas mon bonheur.

L’arrivée de ce petit bonhomme ma donné un coup de boost et ma motivé pour faire encore de belles courses en pleine forme. Maintenant je ne peux plus faire une saison à 100% je me contente de
cibler des périodes par ci par là pour faire de belles courses en bonne forme. Cela fait quand même 18 ans que je fais de la compétition et même si d’autres bonheurs occupent ma vie, je vais
essayé de conserver une place pour ce sport avec lequel je me suis construit de l’enfance à l’age adulte. Et puis, surtout, un grand merci à ma petite femme qui m’accepte en tant que sportif
indécrotable.

Voilà, c’était une parenthèse. La prochaine je vous parle de mon chantier à la maison et de ma nouvelle passion pour le jardinnage

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