La course aux 112 sprints

Ca faisait au moins 10 ans que je n’avais pas fait ce genre de course. Je suis allé à Brassac les Mines en vélo (33 km) pour prendre le départ d’une course de 90 km environ sur un circuit
de 2.8 km à faire pal mal de fois. Mais finalement le parcours à été emputé et le circuit ne faisait plus que 1.6 km à faire 56 fois. Et le pire c’est qu’il y avait 2 lignes droite de 800 m et 2
virage en épingle.
Bref, la course se résume pour moi à 112 accélération de 15″ et 40″ de récupe allure endurance. Bref je me suis fait c… sur la course car je n’ai plus le profil énergétique pour ce genre de
course. J’ai une préparation de marathon dans les jambes avec tout le fonctionnement physiologique que cela implique. Je n’ai pas pu faire la course sur ce genre de parcours, les lignes droite
sont beaucoup trop courte pour faire la différence. C’est une course de jeune puncheur qui n’ont pas encore développer toute leur aptitude d’endurance et qui compense par leur très forte capacité
anaérobie. J’étais musculairement incapable de lutter alors que sur le plan cardio respiratoire la course fut très facile.
Sur le plan cardio j’ai fait 143 puls de moyenne, ce qui est peu, lorsque je me dépouille en course ca donne du 150 155 de moyenne. Par contre musculairement j’ai du bruler pas mal de glycogène
et bien activer la « glycolyse anaérobie* » avec toute ces relances.
Comme je n’étais pas satisfait de ma course, et qu’ai eu l’impression de rester sur la réserve je suis rentré en vélo ca m’a fait 150 km dans l’apm.

* glycolyse anaérobie : production d’énergie en absence d’oxygène. Mécanisme bio énergétique très utile pour les efforts court.

Comments are closed.